Sans préciser de noms, Le président de la région affirme ce mardi 3 août que l'attaque "très grave" contre le site du Latium "provient d'autres nations".La plateforme de réservation en ligne de créneaux pour se faire vacciner est toujours à l'arrêt
La cyberattaque contre le site internet du Latium, la région de Rome, lancée depuis l'étranger dans la nuit de samedi à dimanche, se poursuit, a affirmé le président de la région Nicola Zingaretti. "Les attaques sont encore en cours, la situation est très sérieuse, très grave", a déclaré lors d'une conférence de presse Nicola Zingaretti.
"L'attaque a été très puissante (...) nous défendons notre communauté de ces attaques criminelles ou terroristes. Le Latium est victime d'une offensive criminelle, probablement la plus grave jamais lancée sur le territoire national", a-t-il poursuivi.
Il a confirmé que ces attaques "provenaient d'autres nations", sans préciser lesquelles, "nous ne savons pas quelle est leur origine", et a assuré n'avoir reçu aucune demande de rançon pour débloquer le système informatique régional. "Aucune demande de rançon n'a été formalisée", a-t-il dit.
Les réservations pour la vaccination à l'arrêt
Le président du Latium n'a pas voulu entrer dans les détails de l'attaque, affirmant simplement que désormais les autorités compétentes au niveau national s'en occupaient.
La principale conséquence avouée de cette cyberattaque est l'arrêt des réservations pour être vacciné contre le Covid-19, les autres services de la région fonctionnant un peu plus lentement que d'habitude. Pour réduire le risque de propager le virus à l'origine de la cyberattaque, tous les serveurs informatiques du Latium ont été éteints, a précisé Nicola Zingaretti.
"Aucune demande de rançon n'a été formalisée"
Nicola Zingaretti a précisé que la page d'accueil du site du Latium "avait bien un lien renvoyant vers quelqu'un susceptible de résoudre le problème, mais que cette page et ce lien avaient été transférés aux enquêteurs". En Italie, les enquêtes sur les crimes informatiques, que ce soit des cyberattaques ou la pédocriminalité en ligne sont conduites par la police postale, un service de la police nationale disposant d'experts informatiques.
À la mi-juin le gouvernement italien avait décidé de se doter d'une agence gouvernementale spécialisée en cybersécurité pour lutter contre la multiplication des attaques informatiques et être en mesure de faire face notamment à la menace russe.