VIDEO. Jeux paralympiques : 5 questions à Marie Bochet la skieuse aux 8 médailles d'or

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Avec ses 4 nouvelles médailles d'or à Pyeongchang et désormais 8 titres olympiques, Marie Bochet est devenue la française la plus titrée de tous les temps aux jeux paralympiques. De retour de Pyeongchang, la championne s'est prêtée, pour nous, au jeu des questions-réponses.

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Après une semaine d'honneurs, d'hommages et de sollicitations en tout genres, Marie Bochet est de retour dans les Alpes. Dans sa besace, 4 nouvelles médailles d'or glanées à Pyeongchang. Avec ses titres conquis à Sotchi il y a 4 ans, elle est désormais la sportive française la plus titrée aux jeux paralympiques. Comment vit-elle son retour en France ? Quels sont ses projets ? Le handisport peut-il tirer profit de la couverture médiatique des jeux de Pyeongchang ? Marie Bochet a accepté de répondre aux questions de la rédaction.


Comment allez-vous ? Comment vivez-vous votre retour triomphal de Corée du Sud ? 


"J'ai l'expérience de Sotchi, donc je savais à quoi m'attendre mais c'est vrai que c'est toujours surprenant, on est beaucoup sollicité. Il y a beaucoup de monde qui a suivi les jeux, il y a beaucoup de sollicitations médiatiques, des réceptions. L'avantage que j'ai, par rapport à ma famille, c'est que moi je suis toujours en Corée. J'en parle tous les jours, tout ce que je fais est en relation avec les jeux, ça me permet aussi de réaliser ces 4 médailles, ces exploits sportifs".

Marie Bochet



Vous décrochez 4 médailles d'or à Pyeongchang, vous aviez déjà conquis 4 titres olympiques à Sotchi. Vous êtes la sportive française la plus titrée aux Jeux paralympiques, est-ce que vous réalisez ? 


"J'ai réalisé un peu quand j'ai mis les 8 côte-à-côte. Après, c'est toujours difficile de comparer des sportifs avec des carrières différentes, avec des histoires différentes. Je trouve que c'est pas forcément bon de comparer mais c'est vrai que 8 médailles, ça n'a pas encore été fait. J'espère qu'il y en a d'autres qui les feront et qui battront ce record parce que c'est fait pour ça aussi. Ce dont je suis la plus fière, c'est d'avoir réitéré l'exploit de Sotchi, ça veur dire que j'ai réussi à garder cette régularité et ce niveau pendant 4 ans".




En quoi la médiatisation plus importante cette année autour des Jeux paralympiques peut-elle changer les choses ? 


"Je pense que ça aide au développement du handisport. On est aujourd'hui les ambassadeurs de ce mouvement. On offre des images positives du handisport avec des beaux résultats, des beaux sportifs. Ce sont ces personnes qui vont aider le handisport à se développer, donc c'est sûr que ça aide".



La France aide-t-elle suffisamment ses sportifs handicapés ? 


"Je pense que la France ne fait pas suffisamment pour ses sportifs en général quand on compare aux Etats-Unis ou au Canada où les sportifs sont professionnels. C'est sûr que ça leur offre vraiment une super disponibilité. Nous, la France, je pense qu'on est en train d'évoluer là-dessus, sur le statut du sportif. Nous, on a la chance d'être à "l'armée des champions", donc d'être embauchés par l'armée, donc d'avoir un statut social grâce à eux et donc de pouvoir être libérés à 100 % sur notre pratique sportive (...). Il y a beaucoup de sports qui sont dans l'ombre et le handisport en fait forcément partie".



Quels sont vos projets et serez-vous présente aux Jeux de Pékin en 2022 ? 


"Il va falloir remonter sur les skis au mois de juin, reprendre la préparation au mois de mai (...). Je vais essayer de prendre un peu de temps pour moi". Et Pékin dans 4 ans ? "On a l'impression qu'on ne voit que les Jeux mais avant les Jeux, il y a 4 saisons, 2 championnats, je ne sais combien de coupes du monde. Il faut tenir le rythme (...). Il faut arriver à se remobiliser, à trouver de nouveaux objectifs. Je ne sais pas si je serai à Pékin dans 4 ans mais je n'exclue en aucun cas d'y être, mais je ne peux pas vous assurer aujourd'hui que je serai au départ à Pékin".

 

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