"Quoiqu'il en soit, nous continuerons", affirme Karine Salaün, ex-assistance commerciale d'Ecopla et membre de l'Association des Amis d'Ecopla. Ce jeudi 3 novembre, un recours en tierce opposition formé par les ex-salariés était examiné par la chambre commerciale de la Cour d'Appel de Grenoble.
Le délibéré sera rendu le 16 novembre. Ce recours en tierce opposition a été effectuée en parallèle d'un autre recours contre l'ordonnance de rachat d'Ecopla par la société italienne CUKI, qui avait été rejeté par les tribunaux faute de recevabilité de l'association "Les Amis d'Ecopla".
"La juge a salué notre dignité"
"La juge a salué notre dignité et voit que notre projet est sérieux", estime Karine Salaün. "Si notre dossier n'était pas viable et notre cause pas juste, nous n'aurions pas autant d'aides et de soutiens politiques", poursuit-elle.
Mais cela ne permet pas de préjuger de la recevabilité du recours. Dans l'hypothèse ou il serait également rejeté, les ex-salariés étudient différentes possibilités, comme celle de former un pourvoi en cassation puis de saisir les instances européennes.
Toutes les pistes envisagées
Les ex-salariés espèrent aussi l'intervention du gouvernement : "Notre dossier est politique, Michel Sapin a vu que notre dossier était solide, c'est à lui de prendre une décision" affirme Karine Salaün, contactée par téléphone.
Autre piste envisagée :"repartir d'une feuille blanche, remonter une entreprise de A à Z". Ces alternatives seront étudiées par les salariés pendant l'assemblée générale de l'association vendredi 4 novembre, puis lors d'une réunion avec une association spécialisé dans les scops la semaine prochaine.