La dispersion du pollen d'ambroisie atteint son seuil d'alerte maximale. L'ambroisie est l'une des plantes les plus allergènes, particulièrement présente en Auvergne-Rhône-Alpes, elle est difficile à éliminer. 15 capteurs permettent de surveiller sa progression en AURA.
Le nez qui coule, la gorge qui gratte, les yeux irrités, les allergiques au pollen d’ambroisie connaissent bien ces symptômes. Pour eux, la mi-août est synonyme de cauchemar. C’est à ce moment que la plante commence à répandre son pollen et ce mercredi 11 aoùt le seuil d'alerte maximale a été atteint.
Invasive, elle colonise les bords de route, la moindre parcelle de champ au détriment des espèces endémiques. Seule réponse à son installation : l’arrachage des plans.
La direction interdépartementale des routes s’y attèle depuis bientôt un mois, les faucheuses parcourent les bas-côtés sur des kilomètres. Plusieurs passages seront nécessaires. Et quand la machine atteint ses limites, l’éco-pâturage prend le relais.
15 capteurs installés en Rhône-Alpes
Afin de suivre précisément la progression de l’ambroisie 70 capteurs ont été installés en France dont 15 en Rhône-Alpes. Les appareils simulent la respiration humaine et aspire 10 litres d'air par minute. Les grains de pollen se déposent sur une bande adhésive permettant d’analyser leur concentration toutes les 24 h.
Samuel Monnier, ingénieur au Réseau National de Surveillance Aérobiologique souligne le rôle de la météo dans l’épanouissement de la plante. "Les conditions météo jouent un rôle très important dans la dispersion des graines, notamment au mois d’août. Si on a un mois d’aout très chaud, très ensoleillé, on a de fortes concentrations de Pollen dans l’air. »