Le tiroir-caisse des commerçants n'est pas aussi rempli qu'ils l'espéraient. En ce dernier jour des soldes, les petites et grosses enseignes pointent du doigt l'actualité politique et le temps maussade.
Les chiffres escomptés ne sont pas au rendez vous pour les commerçants à l'issue de cette période de soldes. Le bilan est de nouveau, cette année, médiocre. Selon les enseignes , les magasin enregistre de 7% à 30% de baisse par rapport au reste de l'année.
Des législatives impromptues
La dissolution et les élections législatives anticipées ont fait de l'ombre à l'euphorie potentielle des soldes. Les français ont mobilisé leur attention sur d'autres sujets que les emplettes. Beaucoup étaient inquiets concernant l’avenir, vêtements et autre objets de décoration ne faisaient donc pas partie de leur priorité.
Les commerçants ont noté toutefois un regain d'achat, une fois la période électorale finie.
Une météo peu convaincante
En juin et juillet, le thermomètre a lui aussi impacté les envies d'achats. Le porte monnaie des français, déjà allégé par la hausse du prix de l'énergie, ne s'est pas ouvert à l'idée d'acquérir des biens d'agrément.
Essor des sites de revente, des sites de fast-fashion, des ventes privées...les soldes ne représentent plus depuis plusieurs saisons une phase d'opportunité pour le consommateur.
Des voix se font entendre au sein des confédérations de commerçants pour décaller la période des soldes vers aout et septembre, l'été indien étant plus favorable aux envies d'achats qu'un printemps pluvieux. Une idée plus cohérente avec l'origine même des soldes.