Les syndicats des apiculteurs recensent chaque année des dizaines de vols de ruches et d'essaims dans le Puy-de-Dôme. Les vols se sont amplifiés ces dernières années. Face à ce fléau, les apiculteurs ont décidé de se défendre eux-mêmes en installant des système de surveillance.
Alexandre Chauvet est apiculteur à Ludesse, dans le Puy-de-Dôme. Un matin du mois d'août, il se rend à son rucher comme à son habitude. Mais une fois arrivé sur place, il constate qu'il manque des ruches. Au total, douze d'entre elles ont disparues. En une seule nuit, ce sont près de 700 000 abeilles qui ont été dérobées. Après la stupéfaction, c'est l'incompréhension et la colère qui prédominent. C'est la troisième fois que l'apiculteur subit ce genre de vol. Au delà du préjudice moral, il faut racheter les ruches et les essaims. La production de miel est impactée. Alexandre Chauvet estime la perte à plus de 10 000 euros.
Des caméras de surveillance pour protéger les ruchers
Dans le Puy de Dôme, on recense une trentaine de vols de ruches par an. Des plaintes ont été déposées mais n'aboutissent pas. Les apiculteurs ont décidé d'agir. En investissant dans des caméras ou des appareils photos avec détecteur de mouvement. Depuis l'installation de ces équipements, les apiculteurs constatent une baisse des vols. Un bon investissement pour la profession déjà préoccupée par la surmortalité des abeilles et par l'arrivée des frelons asiatiques.