Les surveillants de prison auvergnats inquiets pour leurs conditions de travail

Les personnels pénitentiaires de toute la France ont manifesté jeudi après-midi à Paris. Ils demandent des emplois supplémentaires, une revalorisation de leurs indemnités et une négociation sur les questions d'hygiène et de sécurité. Environ 200 agents venus d'Auvergne faisaient partie du cortège.

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Ce jeudi au milieu de la manifestation nationale des personnels pénitentiaires, environ 200 agents étaient venus d'Auvergne pour se joindre au cortège parisien.

Comme leurs camarades, ils demandent des emplois supplémentaires, une revalorisation de leurs indemnités et une négociation sur les questions d'hygiène et de sécurité. Mais pour la délégation auvergnate, une inquiétude supplémentaire s'ajoute à la liste : l'ouverture du nouveau centre pénitentiaire de Riom. Certains s'inquiètent de leurs futures conditions de travail dans l'établissement.

"L'établissement va ouvrir avec un manque d'effectifs" indique Alain Bernard, secrétaire UNSA - UFAP au futur centre pénitentiaire. "Après, les plannings des agents s'en ressentent, les heures supplémentaires vont arriver et le manque de personnel fait que les surveillants ne veulent pas ça. (…) Il manque des emplois ! C'est générateur d'heures supplémentaires, de fatigue et d'insécurité : les agressions sont multipliées, les conditions de travail deviennent très difficiles et le mal-être des personnels augmente."

A l'issue de la manifestation, place Vendôme, des représentants des syndicats ont été reçus par la ministre de la Justice.

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