La préfecture de la Loire a fait savoir vendredi qu’un premier cas de FCO a été identifié dans une exploitation de Pradines, au nord du département. Un périmètre interdit a été mis en place dans un rayon de 20 km - il concerne 85 communes ligériennes - : les bovins ne peuvent plus le quitter.
L'épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) s'est propagée à quatre nouveaux départements en une semaine, portant à neuf le nombre de départements touchés, tous dans le centre de la France, selon un arrêté du ministère de l'Agriculture publié vendredi au Journal officiel.
Des cas de FCO ont été détectés pour la première fois dans le Cantal, l'Indre, la Loire et la Saône-et-Loire, tandis que de nouveaux foyers ont été repérés dans la Nièvre.
Depuis la découverte d'un premier cas dans l'Allier début septembre, 56 foyers de FCO ont ainsi été recensés, dont 24 dans l'Allier, 18 dans le Puy-de-Dôme, 4 dans la Creuse.
Le ministre Stéphane Le Foll a lancé mi-septembre une campagne nationale de vaccination ciblée sur les ruminants (bovins, ovins et caprins) destinés à l'export. L'Etat a préempté à cette fin 2,2 millions de vaccins produits par le laboratoire Merial. Le gouvernement a également promis une "compensation des pertes économiques", en particulier la mortalité animale et les coûts d'immobilisation du bétail durant le dépistage et l'immunisation.
Transmise par un moucheron, la FCO entraîne notamment des fièvres, des troubles respiratoires, le bleuissement de la langue et un oedème de la face. Cette maladie est strictement animale, elle n'affecte pas l'homme et n'a aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait...).
Les inquiétudes des agriculteurs dont les bêtes sont confinées en zone d'interdiction :