Carole a tout plaqué il y a 3 ans pour élever des alpagas à Cottance dans la Loire. Une passion qui l'a poussée à acquérir son propre troupeau il y a 3 ans dans les monts du Lyonnais. D'un alpaga, Carole est passé à 18 ! Et elle attend deux naissances pour cet été.

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A Cottance dans la Loire, l’élevage d’alpagas de Carole ne passe pas inaperçu. C’est le seul à des kilomètres et des kilomètres à la ronde.

Carole Cizeron est éleveuse d'alpagas, elle est l'heureuse propriétaire de la Ferme de Kalmia dans la Loire, et elle ne peut plus vivre sans ses alpagas !

"Je n’ai plus de vacances c’est vrai, mais ça ne me manque pas du tout".

Alors depuis 3 ans, tous les matins, c'est le même rituel pour cette jeune agricultrice : leur rendre visite et les nourrir, sans oublier quelques câlins...  Dès l’entrée dans l’enclos, les alpagas de Carole s’empressent de la rejoindre. Carole les connaît tous personnellement du plus jeune au plus ancien "Le petit devant s’appelle Darius, c’est un mâle, derrière c’est sa maman Lili et Sweety la doyenne, c’est la plus vieille, elle a 19 ans."
 

Pour eux, Carole Cizeron a tout plaqué, une bonne situation dans un grand groupe stéphanois, le quotidien et le confort de la ville. Et c'est dans une ferme à Saint-Chamond (Loire) qu'elle a découvert cet animal, cousin du lama, et surtout ses qualités.

"J’aime la sérénité qu'ils dégagent. Les alpagas ne sont pas des animaux coléreux et vifs, ils sont plutôt dociles, calmes et on peut facilement les approcher. Ce sont des animaux qu’il faut comprendre."

Une passion qui l'a poussée à acquérir son propre troupeau il y a 3 ans dans les monts du Lyonnais. D'un alpaga, Carole est passé à 18 ! Et elle attend deux naissances pour cet été. C'est pour leur laine douce et chaude qu'elle les élève. "Toutes les laines ne sont pas forcément de très bonne qualité, alors ceux pour qui c’est le cas, on ne fera pas de sa laine une pelote pour du tricot mais pour du bourrage pour en faire des coussins, des couettes ou des peluches. Mais quoi qu’il en soit tous mes alpagas sont uniquement là pour leur laine. Ici rien ne se perd."

De ses alpagas, Carole transforme jusqu'à 15 pelotes de laine chaque année. Après la tonte, une fois par an au printemps, elle fait filer sa laine. Le reste, c'est elle qui s'en occupe, de manière totalement artisanale pour un résultat 100 % naturel. Carole sait exactement quel alpaga a fourni telle pelote de laine. "Je sais par exemple, précisément que cette pelote provient de mon alpaga Acajou. Il y a même certains de mes clients habitués qui me font des commandes très précises à partir de tel ou tel alpaga. Malgré de bonnes ventes, l'activité ne lui suffit pas aujourd'hui pour vivre. Carole Cizeron s'est donnée encore 5 ans pour développer sa ferme et montrer à quel point ses compagnons sont attachants.
 

Pourquoi tricoter de la laine d'Alpaga 

La laine d'alpaga ou laine d'alpaca est une laine soyeuse, légère et solide. Plus chère à l'achat qu'une laine classique de mouton, cette laine se distingue par sa douceur, sa finesse et son côté hypoallergénique. La gamme des teintes naturelles est très vaste puisqu'en fonction de la toison de l'animal, on trouve des couleurs allant du blanc au gris au noir, en passant par une grande variété de marrons et chocolat. Au total, on compte près de 22 nuances dans la palette de couleurs de l'alpaga !
 

D'où vient l'alpaga

L'alpaga, c'est le petit frère du lama ! Il appartient à la famille des camélidés et vient à l'origine de la Cordillère des Andes en Amérique du Sud. Il vit historiquement au Pérou, au Chili ou en Bolivie. On compte principalement 2 races élevées pour leur toison : le Huacaya et le Suri.
Le premier est tout frisé et possède des fibres d'une rare douceur. Quant au Suri, il a, quant à lui, de longs poils ondulés en mèches fines et douces.
Sa toison est constituée à la fois de poils longs et très fins et de poils soyeux. La fibre d'Alpaga fait partie des fibres les plus fines du monde.
De fil en aiguilles, au début du XIXe siècle, l'alpaga redevient tendance ! En Nouvelle-Zélande, on s'affaire à développer une nouvelle race à la toison plus abondante et à la fibre plus fine encore.
Depuis les années 2000, les élevages d'alpagas se développent un peu partout en Europe et donc aussi en France. 
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