Loire : crise sanitaire et cantine scolaire, un casse-tête

Les protocoles sanitaires se suivent... et se renforcent dans les cantines scolaires. Un véritable casse-tête pour les écoles. A Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire, le personnel du collège Jacques Prévert tente de s'adapter avec ses près de 500 demi-pensionnaires chaque midi.

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Les protocoles sanitaires se suivent.... et se renforcent dans les cantines scolaires. Du coup, distanciation de plus en plus stricte oblige, la pause méridienne n'est plus vraiment le temps de convivialité et d'échanges tant attendu par les élèves. C'est aussi un casse-tête pour les établissements, qui n'ont pas toujours les moyens, humains notamment, d'appliquer à la lettre les mesures contenues dans ces protocoles. A Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire, le collège Jacques Prévert accueille près de 500 demi-pensionnaires chaque midi, et l'on essaie de s'adapter, au mieux.

Le nouveau protocole sanitaire fixé le 25 janvier est encore plus stricte que le précédent : le nombre de convives par table est limité à deux et les élèves ne peuvent pas déjeuner avec un élève d'une autre classe. Ces derniers comprennent mais l'organisation n'est pas facile.

Quand il faut nourrir jusqu'à 540 bouches, dans une salle de self désormais limitée à 110 places avec des tables de 2 élèves placés en quinconce, c'est un vrai casse-tête. Alors, faute de pouvoir pousser les murs, et au prix de quelques aménagements d'emploi du temps, la direction a choisi ici de grignoter... du temps.

Une organisation militaire top chrono

"On décale le service, d'un quart d'heure avant et un quart d'heure après. On fait manger le personnel un peu avant et les premiers élèves arrivent vers 11h10, ça fait tôt mais on n'a pas le choix" explique, Thierry Soria, chef de cuisine.
Dorénavant, c'est le personnel, équipé de gants, qui place les couverts et le pain sur l'assiette.
Il faut tout désinfecter entre les 5 services, et veiller au port du masque quand les élèves ne boivent ou ne mangent pas. Un protocole sanitaire renforcé lourd à digérer pour les agents, malgré l'aide ce jour-là de personnel stagiaire.

"Il faudrait du personnel sans cesse derrière les élèves mais on n'a pas ce personne" déplore Sabrina Bertout, adjointe gestionnaire. "On essaie de faire le mieux qu'on peut avec les moyens qu'on a. Ce n'est peut-être pas parfait mais on essaie de mettre des choses en place".

 

Le réfectoire, au collège Prévert comme partout ailleurs, serait un lieu à haut risque de contamination, le seul endroit autorisé où les élèves peuvent, durant 1/2 heure, tomber le masque.
 

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