Où est passé Jordan ? Depuis le matin du 5 février, le Roannais de 21 ans a disparu. Ses proches ne croient pas à une disparition volontaire.
"Je suis inquiète, plus qu'inquiète. Je voudrais savoir où il est ! Je voudrais savoir pourquoi il est parti. Je voudrais savoir s'il est parti de lui-même. Est-ce qu'il a des soucis ? Des soucis d'argent ou d'autres choses ? Il n'en a parlé à personne", déclare Maryvonne de Saint-Jean avec des sanglots dans la gorge.
Le Roannais de 21 ans vit chez sa mère. Mais ce matin du 5 février, il n'est jamais rentré. Sa famille a lancé l'alerte. Aujourd'hui, c'est la grand-mère de Jordan qui a accepté de témoigner. Sa mère, trop fragilisée, est présente, mais elle s'exprime peu. Elle explique tout de même que son fils "allait bien" : "Je n'ai rien vu dans son état. Il parlait très peu", assure-t-elle dans un souffle. D'après les deux femmes, Jordan est un jeune homme sans histoire, un jeune "de son âge".
Ce n'est pas normal qu'il parte comme ça, sans donner de nouvelles. Je ne vois pas pourquoi il serait parti. Je ne l'ai jamais vu en colère.
Maryvonne De Saint JeanLa grand-mère de Jordan
"J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose", lâche timidement Maryvonne de Saint-Jean. La mère de Jordan s'écroule alors en pleurs. Les deux femmes redoutent une issue fatale. Depuis le jour de sa disparition, la famille et les proches de Jordan Membré sont sans aucune nouvelle. La famille se mobilise et notamment la grand-mère de Jordan. Sur les réseaux sociaux, les messages se multiplient à l'adresse de la grand-mère. Elle les scrute, répond aux demandes des amis.
L'inquiétude de la famille est d'autant plus grande que le Roannais de 21 ans s'est littéralement volatilisé. D'importants moyens ont été déployés pour tenter de retrouver le jeune homme. En vain. Face à l'absence "inquiétante" de toute "trace de vie" du jeune homme, le parquet a décidé d'ouvrir une enquête pour "enlèvement et séquestration" ce mercredi 15 février. Pour la grand-mère de Jordan, l'ouverture de cette enquête est une avancée et presque un "soulagement".
Avec J. Massard et C. Lepoittevin