Mise en examen d'un homme de 25 ans pour le viol d'une octogénaire, pensionnaire d'un foyer logement

Une affaire sordide secoue la ville de Roanne : jeune homme est soupçonné de viol sur une femme de 81 ans résidant dans un foyer-logement. L'individu est un salarié de l'ADMR, le réseau associatif de services à la personne. Les faits remontent à début octobre. Le suspect vient d'être mis en examen.

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Une enquête a été ouverte après le viol d'une octogénaire, survenu à Roanne. Cette femme de 81 ans est résidente d'un foyer-logement autonome et est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Dans cette résidence, 80 personnes reçoivent à leurs demandes des prestations extérieures. 

Le parquet de Roanne a ouvert une enquête pour viol sur personne vulnérable. La vieille dame a été agressée début octobre. 

Un préservatif usagé dans les toilettes

Le 7 octobre dernier, c'est un membre du personnel qui donne l'alerte en tout début de journée auprès de la direction de l'établissement pour personnes âgées. L'agent, qui s'apprêtait à faire le ménage dans la chambre, a retrouvé un préservatif usagé dans les toilettes attenants à la chambre de la vieille dame. 

La direction effectue aussitôt un signalement auprès de la police qui enquête sur l'environnement de la victime. Jusqu'à remonter à la personne qui est intervenue auprès de l'octogénaire la veille au soir de la découverte du préservatif. Il s'agit d'un jeune homme de 25 ans, prestataire de service. Ce salarié de l’ADMR de Roanne intervenait régulièrement auprès de l'octogénaire pour l’aide à la toilette et pour l’aider à s’habiller. 

Il reconnait des attouchements

Lors de son audition comme témoin, il a dans un premier temps contesté tout geste déplacé sur l’octogénaire mais a reconnu que le préservatif usagé est le sien. Il a expliqué s’être masturbé dans son véhicule, avoir mis le préservatif dans sa poche après éjaculation et s’en être débarrassé dans les toilettes de la résidente. Une version contredite par les analyses montrant la présence de l'ADN de l'octogénaire sur le préservatif.

Lors d'une nouvelle audition, le suspect a contesté toute pénétration. "L'homme reconnait des attouchements de nature sexuelle, mais il nie le viol", a expliqué le procureur de la République Abdelkrim Grini. 

Ce jeudi 20 octobre, il a été mis en examen pour viol sur personne vulnérable et agression sexuelle sur personne vulnérable. Il est sous contrôle judiciaire strict avec interdiction de voir la victime, de travailler et retourner sur place. L'enquête suit son cours. 

Dans ce foyer-logement de Roanne, les résidents ont été choqués par ces révélations. Ils sont conviés à une réunion d'information à 15h. La direction de la résidence a mis en place une cellule de soutien. 

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