Andrézieux-Bouthéon (Loire) : les salariés de Saira Seats rassurés

L'équipementier ferroviaire qui emploie 115 personnes et affiche un chiffre d'affaire de 32 millions d'euros, était entrainé vers la faillite par son actionnaire italien Tosoni. Le Tribunal de commerce de Saint-Etienne l'a placé ce mardi sous juridiction française, pour poursuivre son activité.

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Saira Seats, société spécialisée dans la fabrication de sièges pour les trains, a enfin été dissocié de son actionnaire principal italien, en difficultés financières. Cette décision, demandée par les salariés de l'entreprise et par l'administrateur provisoire, confie à la justice commerciale française la gestion de la société, qui était depuis mai 2016 entre les mains de commissaires italiens.

Ces derniers avaient été désignés par le tribunal de Verone dans le cadre de la faillite du groupe italien Tosoni, propriétaire de Saira Seats depuis 2010. Face à la lenteur de la procédure italienne, la désignation d'un administrateur judiciaire français pour assister l'entreprise dans sa gestion, doit aussi permettre d'accélérer sa vente à un groupe industriel.

La décision du Tribunal de commerce de Saint-Etienne s'accompagne d'un plan de sauvegarde : une période d'observation accordée jusqu'en février 2018, le temps d'établir des contacts avec les cinq repreneurs (dont un groupe asiatique) qui auraient manifestés leur intérêt pour le site.

Ce mardi, à 10 heures, une soixantaine de salariés étaient venus suivre une audience quatre fois reportés et dont ils attendaient beaucoup. Ils en sont ressortis soulagés, mais pas euphoriques. Leur entreprise échappe à la liquidation, les 115 CDI sont épargnés (de même qu'une trentaine d'intérimaires et de prestatires), mais il va maintenant falloir relancer l'activité, car Saira Seats ne remporte plus de contrats depuis 2016.

En juin dernier, l'Etat avait débloqué 1,6 million d'euros de crédit d'impôts : un sursis pour l'entreprise, à cours de trésorerie, et qui survivait grâce à de petites commandes. Les représentants des salariés, ont souligné la nécessité d'"avoir rapidement un repreneur" pour espérer remporter deux gros contrats en cours de négociation avec Alstom et avec un industriel coréen.

Repris ou liquidé ? L'équipementier ferroviaire d'Andrézieux-Bouthéon (Loire) espère être séparé de son actionnaire italien afin de sauver son avenir. ©F3 Loire


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