Une nouvelle convention a été signée vendredi 15 juin concernant l'occupation du stade Geoffroy-Guichard entre Saint-Etienne Métropole et le club de l'AS Saint-Etienne. Le bail est ainsi prolongé de douze ans, jusqu'en 2030. Et c'est du gagnant-gagnant aux dires du président du directoire du club.
En 2016, le président du directoire de l'ASSE ne cachait pas ses envies de voir le club devenir propriétaire du Chaudron. Deux ans plus tard, le bail est prolongé avec la signature vendredi 15 juin d'une nouvelle convention d'occupation.
Montant du bail : "une redevance annuelle constituée d'une part fixe de 1,638 million d'euros (en hausse d'environ 0,3 million d'euros
par rapport à l'actuelle) et d'une part variable en fonction du chiffre d'affaires" précise l'AFP tout en citant Roland Remeyer, le président du directoire du club : "c'est un projet gagnant-gagnant qui nous tenait à coeur. Qu'aurions nous fait de plus en ce qui concerne l'entretien de la pelouse et la maintenance du stade ?"
La nouvelle convention d'occupation du stade, signée entre l'ASSE et Saint-Etienne Métropole, prendra effet le 1er juillet. Elle "concilie les besoins de développement du club et de ce qu'il représente pour les supporters et les Stéphanois, ainsi que les intérêts de la collectivité", a déclaré Gaël Perdriau, maire LR de la ville de Saint-Etienne.
Le Chaudron "sera à la disposition du club toute l'année, mais la collectivité pourra en disposer pour de grands événements comme la Coupe du monde de rugby de 2023, les JO de 2024 et d'autres encore" ainsi "qu'un certain nombre de jours pour la tenue d'événements non-lucratifs", a souligné le président de la Métropole.
A l'issue de cette signature, Gaël Perdriau a également précisé que le système de vidéo-surveillance était en train d'être intégralement remplacé par 240 caméras, ce qui représente un investissement d'un million d'euros. Le système devrait permettre "d'identifier les responsables d'infractions" et de ne plus s'exposer aux sanctions de la Ligue de football, ou tout du moins de les limiter. Ces sanctions représentent "plusieurs centaines de milliers d'euros par an", aux dires du directeur général du club, Frédéric Paquet.