Ce samedi 13 avait lieu la 8ème édition du concours Miss Prestige National. À sa tête : la Stéphanoise Christiane Lillio, alias Miss France 68. Elle a dédié sa vie au monde des concours de beauté.
Son histoire commence le 31 décembre 1967. À 17 ans, Christiane Lillio, jeune coiffeuse originaire de Saint-Etienne, est élue Miss France 1968 au casino d'Uriage de Grenoble.
Après son mandat, la passion ne s'estompe pas. Elle consacrera sa vie au monde des concours de beauté. Aujourd'hui, elle préside le comité Miss Prestige National, la compétition créée en 2011 par Geneviève de Fontenay après sa démission du comité Miss France.
À 67 ans, je ne pouvais pas espérer mieux que ce que je suis en train de vivre", confie Mme Lillio. "Monter un tel spectacle avec de si petits moyens, mais avec une aide énorme..."
Ce samedi 13 janvier, la 8ème édition se tenait dans sa ville, à Saint-Etienne. Et comme chaque année, elle était sur tous les fronts : "c'est moi qui pousse les portes, qui vais chercher les partenaires, qui dessine les robes... J'ai eu la chance d'avoir une belle situation et d'avoir quelques économies. Alors au lieu de me payer du golf, ou ne je sais quoi, ma passion est d'aider ces jeunes filles, de les mettre en scène dans la lumière."
Malgré sa bonne volonté, le concours peine à s'imposer comme une référence aux côtés de l'institution Miss France. Mais c'est loin d'être l'objectif fixé : "C'est fait à l'arrache, mais il y a un bon esprit, une volonté de bien faire", souligne Sylviane Liogier, directrice du Zénith de Saint-Etienne.
Samedi, c'est la nordiste Charlotte Depaepe, miss Flandre, qui a réalisé son rêve. Étudiante en master de management, la jeune femme atteinte de surdité depuis la naissance souhaite faire carrière en tant que directrice d'un établissement médico-social. Avec à coeur de s'engager contre le harcèlement scolaire.
► Revoir le reportage de Damien Grusson et Vincent Diguat :
