En tournage pour une émission diffusée sur France 3 Paca, "Mon côté sud", animée par Carole Gaessler, Jean-Pierre Foucault n'est pas passé inaperçu à Carry-le-Rouet ce dimanche 9 février. Le mythique présentateur télé a été acclamé, telle une rock star en pleine fête des oursins.
Malgré une période de pêche et de consommation raccourcie, les oursinades de la Côte Bleue continuent d'attirer des milliers de gourmands chaque week-end, à Carry-le-Rouet. Et en cette avant-dernière journée ce dimanche 9 février, alors que les plus gourmands étaient sur le pont dès 9h du matin pour avoir une bonne table, et que certains avaient déjà bien entamé les festivités, Jean-Pierre Foucault a fait une apparition surprise sous des applaudissements nourris.
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Une tradition, un patrimoine
L'homme de télévision n'a jamais caché son attachement pour la Provence et son petit coin de paradis, Carry-le-Rouet où il réside depuis plus de 35 ans avec sa femme. Et c'est ici, qu'il aime passer son temps libre lorsque les obligations professionnelles ne le retiennent pas sous la grisaille parisienne.
Alors venir fêter les oursins est une tradition, pour lui, mais aussi pour tous les anonymes qui se régalent de ce petit "Echinoidea " de son nom scientifique. Après un samedi pluvieux, pour cet avant-dernier dernier week-end de festivité, il y avait foule ce dimanche 9 février sur le petit port de pêche. Comme Claude, habituée des lieux qui vient chaque année avec sa famille, de Calas, une commune des Bouches-du-Rhône, près d'Aix-en-Provence.
"On arrive tôt pour trouver une place pour se garer et trouver une table, surtout parce qu'on est nombreux, c'est un rituel entre amis". Ils sont plusieurs centaines de personnes sur le port à se presser pour acheter un plateau, soit pour le déguster à table, soit pour l'emporter un peu plus loin dans les rochers. "Ici ce sont des habitués, on vient avec les glacières, et ce sont des gens du coin, il y a très peu de touristes", poursuit Claude.
Plus loin, un groupe d'amis fête un anniversaire aux oursinades, un rituel aussi chaque année "on prend le train de 8h51 et on arrive à 9h15, on réserve une grande tablée et on met l'ambiance, on se retrouve tous, c'est le rendez-vous annuel et on met le feu quoi !", raconte Marie, entourée de ses amis qui réagissent à chacune de ses réponses dans de grands éclats de rire.
"Tout est frais, local "
"Alors moi les fruits de mer, je les crains, mais je me régale avec les joels, manger avec les doigts, une passion", s'exclame Jean-Yves, bon vivant, bonnet de l'OM vissé sur le crâne avec ses amis autour. "Tout est frais, c'est du poisson, c'est local, on va grignoter là et puis aller au restaurant, manger du bon poisson, se promener, on passe une super journée, c'est magnifique".
Car on l'oublie, mais aux oursinades, il y a de tout, des stands qui proposent des produits locaux de la mer, sardines, petits poissons, poulpes, seiches, calamars...
François, lui vient tous les ans depuis 35 ans, " pour les oursins, pour l'ambiance", avec une préférence pour les oursins d'ici, mais qui se font de plsu en plus rare, alors il faut se résigner, "donc on pioche dans ceux qui viennent de Galice, plus gros que ceux de l'étang de Thau". Au fils des années, sa pratique des oursinades a changé, "avant, on venait avec des seaux, on achetait les oursins, comme ça et on allait les rincer nous-mêmes et les ouvrir plus loin pour les manger. Maintenant, on achète le plateau tout prêt, c'est plus simple.", dit-il en riant.
Pour Annick Marseillaise, installée sur les rochers : "on vient régulièrement, ils sont délicieux, on a la vue mer, on est détendus, à la marseillaise, un peu plus loin de la foule, et on va profiter d'une belle balade ensuite, c’est pour ça qu'on vient manger tôt".
"Les oursinades de Carry sont et resteront à vie, un grand évènement, c'est la rançon du succès, il faut venir tôt pour trouver de la place, les places sont chères, et l'oursin aussi", lance tout sourire Jean-Pierre Foucault, entre deux selfies. L’enfant du pays, est apprécié des gourmands venus tôt se régaler.