Pour des raisons sociales, culturelles ou encore familiales, beaucoup d'élèves ne trouvent pas des conditions favorables, de retour chez eux, pour faire leurs devoirs. C'est de ce constat qu'est né le dispostif "Devoirs faits", mis en place dans les collèges pour renforcer l'aide aux devoirs.
Le nouveau dispositif baptisé tout simplement "devoirs faits", en place officiellement le 6 novembre, vise à réduire les inégalités entre collégiens face aux devoirs. Ce dispositif était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron, que le Ministère de l'Education nationale a mis en place au début du mois de novembre. L'idée : que devoirs ne riment plus avec corvée ou inégalité. Certains élèves ne peuvent en effet pas se faire aider à la maison pour effectuer leurs devoirs, d'autres ne disposent pas d'un cadre serein pour les faire. Le dispositif sera appliqué dans les 7100 établissements français, avant d'être étendue au primaire à la rentrée prochaine.
Illustration dans la Loire
/regions/2020/06/09/5edf3d1fe99a1_clean_19_20_edition_loire_21_11_2017-00_03_14_03-3372417.jpg)
Depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, dans une cinquantaine de collèges publics de la Loire, les jeunes, volontaires, peuvent être aidés après les cours grâce au nouveau dispositif "Devoirs faits". C'est notamment le cas en plein coeur de Saint-Etienne, au collège Gambetta qui compte un peu plus de 700 élèves. Tous ne sont pas encore concernés. Pour l'heure, il est proposé aux élèves des classes de 6e mais dans ce collège, il pourrait être étendu à tous les niveaux. Du côté des professeurs, sur les 55 enseignants de l'établissement, 15 se sont portés volontaires pour ce temps de travail personnel accompagné. Ils seront rémunérés en heures supplémentaires. Un dispositif qui semble plaire. Les professeurs qui participent à l'opération espèrent la pérennité de ce dispositif national.
