Vendredi, la télévision angolaise a annoncé l'arrestation d'un homme qui aurait reconnu le meurtre de l'ingénieur de 26 ans, retrouvé mort dans son logement angolais, le 30 novembre 2016. Reste à préciser le mobile du crime : la famille ne croit pas à la thèse du cambriolage qui aurait mal tourné.
Benoît Nayme était originaire de Saint-Étienne. Il travaillait en Angola, pour l'industrie pétrolière, depuis 2014, lorsqu'il a été tué dans une résidence ultra-sécurisée de la province de Cabinda, de coups portés à la tête par un objet contondant. Depuis, sa soeur cadette, Clémence, et leur avocat, Me André Buffard, se battaient pour obtenir des explications.
Il y a trois jours, l'affaire, qui semblait au point mort, a connu un rebondissement : la télévision angolaise a annoncé qu'un homme, arrêté dans le cadre d'une autre affaire, aurait reconnu avoir tué Benoît Nayme.
Les enquêteurs locaux devront déterminer ce qui a conduit au crime. D'abord présenté comme un banal fait-divers, le décès du jeune ingénieur pourrait être lié à la découverte par lui d'un cas de corruption dans son entreprise. C'est en tous cas l'hypothèse privilégiée par sa famille, qui espère que toute la lumière sera faite sur cette affaire.
Pour Me André Buffard, avocat de la famille Nayme, il pourrait s'agir d'un assassinat commandité :