Dans la Loire, la manifestation organisée samedi 1er décembre au centre de Saint-Etienne a sérieusement dégénéré. Des casseurs se sont invités en fin de parcours et ont pris des commerces pour cibles. Le calme est revenu tard dans la soirée.
Magasins saccagés, vitrines brisées et mobilier urbain vandalisé, ce dimanche matin, le réveil a été douloureux à Saint-Etienne, après les affrontements du 1er décembre. La manifestation des gilets jaunes a dégénéré. Le centre-ville de Saint-Etienne a été le théâtre d'affrontements en fin de journée. Des heurts causés par la présence d'une cinquantaine de casseurs, venus se mêler aux manifestants. Le calme est revenu après 20h, samedi soir.
Le défilé de près de 1.500 personnes avait pourtant débuté dans l'après-midi dans une ambiance bon enfant, comme le samedi précédent, depuis la préfecture de la Loire, dans le centre de Saint-Etienne. Un défilé du 1er décembre a dégénéré lorsque des groupes de casseurs ont tenté de pénétrer dans un centre commercial protégé par la police, selon un correspondant de l'AFP. Policiers et CRS ont effectué de nombreux tirs de grenades lacrymogènes pour tenter d'éloigner des émeutiers qui tentaient d'entrer dans le centre commercial et leur lançaient des projectiles.
Le maire de Saint-Etienne attend des sanctions sévères
Quatorze interpellations ont eu lieu, a indiqué le maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, dans un communiqué envoyé dans la soirée. L'élu demande au procureur de la République "la plus grande sévérité face à ces casseurs arrêtés".
Au lendemain des affrontements, des réactions dans le quartier et le sentiment du maire de Saint-Etienne.