Mounier, 29 ans, formé à Lyon avant de passer par Nice et Montpellier, avait été prêté avec une option d'achat de 2 millions d'euros jusqu'à la fin de la saison par le club italien de Bologne (1ère div.) avec lequel il est sous contrat depuis un an et demi. Mais son séjour dans la Loire a tourné court en raison des manifestations d'hostilité émanant de supporters ultras de l'équipe stéphanoise.
La semaine dernière, avant même l'officialisation de son transfert, le groupe des Green Angels avait déployé une banderole sur les grilles du centre d'entraînement stéphanois et du stade Geoffroy-Guichard, indiquant :
— TomAkis (@TomakisTom) 26 janvier 2017
En cause, le fait qu'il ait été formé à Lyon, le rival historique des Verts. La façon dont le joueur avait célébré le but victorieux de son équipe de Nice, lors d'un match au Chaudron en mars 2012, perdu 3-2 à la dernière minute par l'ASSE. Dans un tweet vengeur, le club de supporters stéphanois LFL (@ElefelSte) s'est opposé avec virulence à l'ASSE à propos de l'engagement d'Anthony Mounier. Il reprend notamment des déclarations qui auraient été tenues par Anthony Mounier le 26/04/2015 : " L' ASSE , c'est un club que je n'aime pas particulièrement depuis ma plus tendre enfance. J'ai commencé à l'Olympique lyonnais et tout petit déjà, il était interdit de perdre contre les Verts".
Anthony #Mounier crache sur @ASSEofficiel et vous le faites signer ? Vous salissez le maillot Vert. pic.twitter.com/9Fa6SiM9fG
— LFL (@ElefelSte) 25 janvier 2017
Depuis son engagement à l'ASSE , les messages malveillants circulaient sur Twitter. L'un d'entre eux mettait même en vente le joueur sur le "Bon coin".
#Mounier est déjà en vente sur @leboncoin#ASSE pic.twitter.com/OicxDsN7KK
— Envertetcontretous (@Site_Evect) 28 janvier 2017
Selon le site du Parisien, Mounier aurait même reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux, mais aussi sur son téléphone portable.