Un euro symbolique pour une friche industrielle emblématique de la ville de Rive-de-Gier dans la Loire. La justice a rendu vendredi dernier sa décision, fixant donc à un euro le prix auquel un établissement public foncier pourra racheter le site des verreries Duralex, à l'abandon depuis des années.
Le liquidateur de la société réclamait plus de deux millions et demi d'euros. Au final, le site des anciennes verreries Duralex, à Rive-de-Gier, devenu une friche industrielle sera vendu pour un euro symbolique. Le liquidateur judiciaire a un mois pour faire appel.
Le prix a été fixé vendredi dernier, 9 novembre, par le Tribunal de Grande Instance de Saint-Etienne. Il donne ainsi satisfaction à EPORA, l'établissement public foncier de l'ouest Rhône-Alpes. C'est surtout la fin d'un long combat, contre le liquidateur judiciaire, pour la reprise des quatre hectares de l'ancienne verrerie de Rive de Gier. En juin dernier, le juge de l’expropriation s’était même rendu sur place pour apprécier l’état du site.
L’ancienne verrerie n’est plus qu’un site abandonné et en piteux état aux portes de la ville. Même cédé pour un euro symbolique, cette friche industrielle va nécessiter de gros investissements, notamment pour sa dépollution, démolition .... Jean-Claude Charvin, maire (Divers Droite) de Rive-de-Gier, estime l'enveloppe à 30 millions d'euros, dont la moitié sur la maîtrise du site. Pour l'ancienne friche, les projets des élus de Saint-Etienne Métropole sont ambitieux : une école intercommunale, de l'habitat, et l'installation d'activités économiques tertiaires.