Ce mercredi 23 septembre, l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) organise pour la 8e année consécutive la Journée nationale de refus de l’échec scolaire. Un fléau qui touche chaque année plus de 100 000 jeunes.
L’objectif : venir en aide aux élèves ayant quitté le système scolaire sans aucun diplôme.
Cette année pourtant, l'association passe à la vitesse supérieure avec l'annonce du déploiement d'une centaine d'ambassadeurs dans toutes les écoles de la ville, 24 heures par semaine, à partir du mois de novembre.
Âgés de 18 à 25 ans et recrutés dans le cadre du service civique, ces jeunes animeront des ateliers ou séances de lecture sur le temps scolaire et périscolaire, dans la Bibliothèque Centre Documentaire (BCD) des écoles. Ces activités s'ajoutent aux animations périscolaires déjà mises en place depuis un an dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
En tant que volontaires de service civique, les "ambassadeurs" perçoivent 570 euros par mois.
"Ce dispositif permet aux enfants de s'approprier le livre et la lecture avec des jeunes formés, en lien avec l'équipe éducative et périscolaire, c'est toujours intéressant de partager une passion de la lecture avec des enfants", s'est félicitée
Anne Brugnera, adjointe au maire chargée de l'Éducation, lors d'une conférence de presse.
Les ambassadeurs "donnent le goût de lire aux enfants et on en voit revenir" dans les bibliothèques. "Ce n'est pas dans toutes les villes qu'il y a un tel personnel pour animer ces lieux!", a ajouté Cécile Michel, déléguée territoriale Afev de
Lyon Métropole.
L'association organise mercredi, partout en France, sa 8e "Journée de refus de l'échec scolaire", avec pour thème "les alliances éducatives". Chaque année, l'Afev qui regroupe plus de 7.000 étudiants, apporte du soutien scolaire à autant d'enfants ou de jeunes dans les quartiers populaires, et milite pour ne pas laisser de côté les 150.000 jeunes qui quittent le système scolaire sans qualification.
Le ministère de l’Education nationale a fait de cette lutte une de ses priorités, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, ayant affirmé être mobilisée sur ce problème.