Lyon - Jusqu'à 13 ans de prison requis contre des figures du banditisme

Des peines de 7 à 13 ans d'emprisonnement ont été requises ce lundi 7 décembre à l'encontre des principaux suspects dans une affaire de cache d'armes pour laquelle des figures du banditisme comparaissent depuis une semaine à Lyon.

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Ces réquisitions concernent sept des quinze prévenus présents à l'audience, décrits par le parquet comme les principaux "coordonnateurs" de l'arsenal découvert à Tramoyes dans l'Ain en 2012, dont l'accusation pense qu'il devait servir à un prochain braquage.

La procureure Virginie Brelurut a réclamé entre 12 et 13 ans de prison contre Karim Maloum et Dominique Bellanger, tous deux en état de récidive. Elle a demandé entre neuf et dix ans contre Daniel Bellanger, estimant à propos de celui qui est présenté comme le cerveau de la "Dream team", un gang de malfaiteurs aux braquages retentissants - ce qu'il nie : "il est présent dans tous les moments décisifs de préparation de la mise en oeuvre de ce projet criminel".
La magistrate a requis de sept à huit ans contre Aurélie Merlini parce que cette jeune femme est selon elle "au coeur du réacteur", et "non pas parce qu'elle est +la fille de+": allusion à son père Daniel, ancien membre présumé de la "Dream team", abattu en 2010.

La procureure a requis des peines de sept à huit ans contre deux autres prévenus rangés parmi les coordonnateurs : Michel Ristic, acquéreur de valises de brouillage d'ondes "indispensables au projet"; et Gilbert Gabayet, propriétaire du hangar où a été découvert l'arsenal. Une peine de quatre ans, dont deux avec sursis et mise à l'épreuve, a été réclamée contre son fils Grégory, "sans qui rien n'aurait été possible".

Pour les autres prévenus, qualifiés "d'exécutants", la procureure a requis de sept à huit ans contre Rocheteau Meinhard, "exécutant de haut vol". Des peines de 18 mois avec sursis à trois ans, contre les autres protagonistes, intervenus dans des aides ponctuelles.

Les plaidoiries doivent commencer lundi après-midi. La défense conteste toute participation à une association de malfaiteurs. Le délibéré est d'ores et déjà fixé au 1er avril.

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