Eric Piolle vainqueur des Municipales à Grenoble avec 40,03% des voix contre 27,45% pour l'adjoint au maire sortant, Jérôme Safar. L'UMP Matthieu Chamussy est à 23,99% et le FN à 8,53%. Comment réagit la droite à ce scrutin?
"Je souhaite bonne chance à Grenoble même si je ne peux cacher mon inquiétude par rapport aux projets de cette liste (EELV) qui me semble toxiques pour le développement économique de Grenoble, sur le plan de la sécurité et des déplacements (...) je mènerai un mandant d'opposant déterminé", commentaire du candidat UMP-UDI, Matthieu Chamussy, quelques minutes avant les résultats définitifs qui ont couronné Eric Piolle.
Au final, l'opposition de droite récupère 7 sièges dans le nouveau conseil municipal, ce qui veut dire qu'Alain Carignon, n°9 sur la liste, n'est pas élu.
Une droite qui semble se consoler en parlant du malheur des autres: "Le PS s'effondre littéralement à Grenoble!", insistait Matthieu Chamussy sur France 3 Alpes.
Entre le premier et le deuxième tour, la liste de Matthieu Chamussy a gagné près de 3 points, soit 2743 voix de plus. Globalement, cette campagne à droite restera comme un engagement brouillon où le candidat aura été un coup intronisé, un coup banni par l'UMP en raison de son opposition à Alain Carignon. Au final, Carignon a récupéré la 9e place sur la liste.
En guise de leçon, le maire UDI de Sassenage, Christian Coigné, a lancé une étonnante remarque sur le plateau de France 3 Alpes: "je lui avais dit (à Alain Carignon) qu'il ferait mieux d'aller cultiver des roses à Marrakech plutôt que de rester en Isère et il ne m'a pas écouté (...) j'espère que ce sera justement la fin d'Alain Carignon". Christian Coigné qui appelle à un renouvellement dans la droite grenobloise en faisant rentrer des jeunes.