Qui mieux qu'Olivia Ruiz, sa beauté, ses origines espagnoles, sa voix grave, pour incarner la sorcière gitane de "L'Amour sorcier" ? "El Amor brujo" de de Falla est l'un des deux spectacles présentés lors d'une même représentation au Grand Théâtre de la MC2 de Grenoble. Dernière ce soir.
"Je suis quelqu'un qui marche beaucoup à la mise en danger..." confie Olivia Ruiz. "Je suis en scène du début à la fin, je n'ai même pas le temps de boire un verre d'eau, quand je ne chante pas je danse, quand je ne danse pas je chante, c'est un vrai challenge".
Pour la chorégraphie, la chanteuse a travaillé avec Jean-Claude Gallota et les danseurs du Centre chorégraphique national de Grenoble (CCNG). Elle est, parait-il, exceptionnelle dans le rôle de l'amoureuse trompée. Trahie par son amant, elle va tenter de le séduire à nouveau... en se changeant en sorcière.
Une double spectacle pour une même représentation :
Mêler théâtre, danse et musique est toujours un exercice périlleux. Car il s'agit bien d'un même spectacle, composé de "L’Histoire du soldat" de Stravinsky et d’"El Amor brujo" (L’Amour sorcier) de de Falla, qui est proposé jusqu'à ce soir au Grand Théâtre de la MC2 de Grenoble.
Pour la première fois, les Musiciens du Louvre-Grenoble (MDLG) de Marc Minkowski, les danseurs du Centre chorégraphique national de Grenoble (CCNG) de Jean-Claude Gallotta, et les acteurs du Centre dramatique national des Alpes (CDNA) de Jacques Osinski se produisaient ensemble.
L'Amour sorcier", dernière représentation samedi 19 octobre au Grand Théâtre de la MC2.