On a testé pour vous... le short-track avec l'amicale laïque d'Echirolles

Le mieux pour en parler, c'est de tester! La phrase n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd à la rédaction de France 3 Alpes. Chaque mois, un journaliste teste une discipline sportive. Et la gagnante est: Aurélie Massait! La présentatrice a écopé d'une séance de short-track à Polesud. 

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Pour cette rubrique mensuelle, le testeur apprend sa destinée quelques heures seulement avant de se frotter à un sport (voir la vidéo "Question pour un testeur" ci-dessous). Aurélie Massait savait juste qu'elle devait prendre des gants et, du coup, elle pensait qu'elle allait pratiquer un sport en extérieur. Et bien non, direction la patinoire de Grenoble pour un tour de piste à toute vitesse!
 
Le short-track est un sport de glace qui se pratique sur une piste de 111,11m, très exactement. Seul ou en équipe, l'idée est d'aller le plus vite possible. Un sport d'endurance particulièrement spectaculaire.

A Polesud, chaque mercredi soir, le club de glace de l'amicale laïque d'Echirolles (C.G.A.L.E) propose une initiation. Il y a là des jeunes, des plus âgés (un des nouveaux adeptes a 56 ans), des filles, des garçons, des adultes... et donc Aurélie. Elle l'avoue rapidement, la glace n'est pas vraiment son univers. A peine se souvient-elle d'après-midis entre copines à la patinoire, du temps où elle était gamine. Ça commence bien! En plus, Aurélie apprend qu'elle ne pourra pas mettre une petite polaire sur les épaules, le micro n'y résisterait pas. Et pourtant, la journaliste s'accroche, frigorifiée dans sa maigre combinaison. Pas question de lâcher quand on est boosté par la coach Tiaré Viboud, une passionnée qui a découvert ce sport grâce à sa fille. Aurélie tient debout. Aurélie slalome. Aurélie est prête pour une course! Si vous le dites.

Reportage Yoann Etienne, Grégory Lespinasse et Mélanie Ducret


Questions pour une... testeuse!

Quelle tête faisait Aurélie lorsqu'on lui a appris qu'elle allait tester le short-track? Flash-back. Pour faire monter la pression, c'est sur un plateau télé que le testeur découvre sa discipline. Questions pour une testeuse! 

Bonus internet 

Après le test, les questions!

Quelles ont été tes premières impressions sur la glace?
J'étais assez soulagée de voir que je tenais debout, sachant que je devais avoir une dizaine d'années lorsque j'ai fait du patinage pour la dernière fois. Le fait d'avoir fait du roller a sans doute un peu aidé.

Hélas, j'ai immédiatement eu très mal aux chevilles. Les patins étaient rigides! J'avais un peu l'impression d'être dans des chaussures de ski deux fois trop petites pour moi. Et puis la dimension des lames, -beaucoup plus longues que sur des patins ordinaires-, a rendu l'exercice assez périlleux. En gros, avec peu de souplesse et beaucoup de tensions dans les appuis, c'est difficile d'oublier la douleur et de se lâcher.

Comment se sont passés les premiers tours?
Pas trop mal, je suis restée concentrée avec un œil partout pour ne pas gêner les autres pratiquants qui filaient déjà à vive allure. J'ai beaucoup pensé à l'aspect sécurité, je voulais éviter la chute et aussi de mettre en danger les autres. Les lames des patins sont extrêmement aiguisées. J'avais pas trop envie de découper quelqu'un en rondelles ou de me découper moi-même. Je me connais, je suis un peu "Pierre Richard" dans la vie!

Est-ce que tu peux nous parler du "citron"?
Le citron c'est une figure qui permet de prendre de l'assurance sur la glace et de travailler le parallélisme des patins. Il s'agit de tracer des "citrons" sur une ligne où le coach a disposé un marquage au sol. On travaille jambes fléchies, le plus près possible du sol. Ça fait bobo aux cuisses et aux fessiers!

Raconte-nous ta petite course à la fin du test? 
Je me suis retrouvée "dans les choux" dès le départ. Les autres concurrents ont pris très vite deux tours d'avance sur moi. Le pire, c'est que je pense qu'ils ont pris leur temps! Mais bon, c'était fun et c'est très beau de les regarder évoluer en "configuration course", surtout lorsqu'ils sont groupés. Et dans les virages, lorsqu'ils se penchent jusqu'à effleurer la glace de leurs doigts.

Mon objectif n'était pas d'aller vite mais de rester sur mes jambes"


Ça doit être impressionnant quand tu prends de la vitesse?
En prenant de la vitesse, j'avais très peur de ne pas savoir m'arrêter. Je regardais du coin de l'œil les matelas disposés tout autour de la patinoire. Je me suis dit que, dans le pire des cas, j'irai m'échouer dessus! Heureusement, à l'entrée des virages, on perd en rapidité. A l'inverse des autres, mon objectif n'était pas d'aller vite mais de rester sur mes jambes. Et non, je ne suis pas tombée!

Qu'est-ce que tu as trouvé le plus difficile dans le short-track?
Le plus difficile a sans doute été pour moi de m'adapter aux types de patins utilisés dans le short-track. Ils doivent être très serrés, le plastique est rigide. Ils sont même, paraît-il, "thermo-moulés" au pied des sportifs. Du sur-mesure.

Pour ma part, j'avais les pieds bleus en les retirant, tellement j'étais serrée! Et puis, j'ai eu très froid aussi, la petite combinaison fine dans une patinoire, c'est un peu dur à assumer mais en plus on se gèle! Je n'ai sans doute pas patiné assez fort pour me réchauffer. Je crois bien que j'étais la seule à avoir froid. J'ai sauté dans un bain bouillant à mon retour à la maison. 

Prête à rechausser les patins?
Rechausser des patins…oui, si ce sont des patins d'initiation.Tiaré, la coach, et toute son équipe ont été adorables et très patients avec moi. Hélas, je dois l'avouer, le short-track et moi, ça n'a pas été le coup de foudre!

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