Depuis quelques jours, l'opération fait ses émules dans les établissements français. L'Isère n'a pas fait exception avec une "journée morte" particulièrement suivie dans l'agglo de Grenoble, ce jeudi 20 février. Peu ou pas d'élèves et de profs dans certains établissements, en raison d'une grève.
Au Collège Pablo Picasso à Echirolles, par exemple, aucun cours n'a été assuré, la majeure partie des enseignants étant en grève. Un mouvement à l'appel du syndicat SNES-FSU.
Les professeurs et les parents d'élèves se sont réunis en assemblée générale pour protester contre les conditions de travail imaginées pour la rentrée prochaine. Surchage dans les classes et heures supplémentaires à la hausse, des éléments "qui mettent en péril", selon eux, "le travail d’équipe".
Dans un communiqué, les membres du syndicat FSU du second degré mettent en cause "l’insuffisance de la dotation allouée à l’établissement". Après le vote annuel de la dotation horaire, qui décide des heures attribuées à l'enseignement, les syndicats ont appelé les parents à ne pas mettre leurs enfants à l'école.
"Nous sommes", écrivent-ils, "dans l’attente d’une audience auprès de la DASEN de l’Isère (La Directrice Académique des Services de l'Education Nationale) dans l'espoir de moyens supplémentaires pour la réussite de tous nos élèves."
Reportage JC Solari et Franck Céroni