Les chemins du fort de Comboire devenus un terrain de prédilection pour coureurs ou autre randonneurs pendant ont retrouvé, dimanche, une nouvelle jeunesse grâce au collectif de défense des loisirs vert d’Isère.
À plus de 510 mètres d’altitude, le fort de Comboire trône fièrement. Il est vrai, bien moins que par le passé. Bâti en 1882, il faisait partie, avec cinq autres forts, d’un système de défense de la garnison de Grenoble imaginé par le général Séré de Rivières.
Il n’empêche, il a encore ses inconditionnels prêts à braver la pluie et le froid de pour lui redonner un peu de sa superbe d’antan. Surplombant le cours du Drac et les intervalles entre cette rivière et le massif du Vercors, il se porte encore plutôt bien pour son âge.
Un débroussaillage indispensable
Mais c’est loin d’être le cas des chemins qui mènent à lui, tombés complètement en désuétude et presque totalement recouverts par la végétation. "Le fort a été abandonné au niveau tactique dans les années 1920 et depuis il n’a rien été fait sur ces chemins", explique Gérard Rey, du collectif de défense des loisirs verts d’Isère.Il était donc temps d’opérer ce débroussaillage. Parmi ces chemins, l’un, extérieur, permettait de relier discrètement les canons, prêts à exploser. "Ici, c’était des canons de 155 mm qui était amenés par cette voie qu’on est en train de dégager", sourit-il. Un entretien devenu pratiquement indispensable, plus pour l’installation de canons, mais pour cette belle saison qui point avec son lot de randonneurs et de coureurs.
Reportage de Christelle Nicolas, Dominique Semet et Pierre Maillard
Intervenants : Gérard Rey, collectif de défense des loisirs verts (Codever) Isère ; Claude Varanfrain, président de l'association Les amis du Fort de Comboire