Le parcours du Paris Nice version 2017 a été révélé ce matin. Il consacre le retour de la compétition sur le Mont Brouilly où l'étape de l'an dernier avait été annulée pour cause de neige. Il sera le premier temps fort de la course.
Parmi les quatre journées favorables aux sprinteurs sur 8 ces jours de Paris-Nice, il y aura donc le contre-la-montre de Beaujeu au sommet du Mont Brouilly, 14,5 km dont les 3 derniers affichent une jolie pente à 7,7%.
Ce sera le quatrième jour de la compétition et première étape chez nous, le mercredi 8 mars. Le lendemain, les coureurs affronteront la plus longue étape : 199,5km entre Quincié-en-Beaujolais et Bourg-de-Péage. Puis ce sera direction Aubagne.
La course, crée en 1933, reliera Bois-d'Arcy (Yvelines) à Nice, où le dénouement aura lieu cette fois quai des Etats-Unis et non plus Promenade
des Anglais, site martyrisé par l'attentat du 14 juillet dernier.
"Pour des raisons de décence, de respect, de mémoire", a expliqué Christian Prudhomme, directeur du Tour de France. "Entre les deux éditions de Paris-Nice, il y a eu le 14 juillet et personne ne peut l'oublier".
Retrouver le suspense de 2016
S'ils ont été comblés par le suspense de l'édition 2016 - 4 secondes seulement entre le Gallois Geraint Thomas et l'Espagnol Alberto Contador -, les organisateurs ont cherché à renouveler la recette. Le "chrono" du Mont Brouilly, où l'étape en ligne avait dû être annulée l'an passé à cause de la neige, sera le premier temps-fort.L'arrivée pentue à Fayence ouvrira le week-end avant le col de la Couillole, probablement déterminant pour le classement général avant la courte et toujours nerveuse dernière étape (côte de Peille, col d'Eze).
Sprinteurs en piste avec Milan-Sanremo
En attendant de connaître courant janvier les noms des quatre équipes invitées, en plus des 18 qualifiées d'office (WorldTour), les responsables de l'épreuve ont dévoilé plusieurs noms. Contador (2007, 2009) devrait retrouver un autre double vainqueur, l'Australien Richie Porte (2013, 2015), à côté de l'Allemand Tony Martin (2011) et d'un contingent français de choix (Bardet, Alaphilippe, Gallopin, Vuillermoz, Latour).Nombre de sprinteurs sont attendus (Kittel, Greipel, Démare, Bouhanni, Kristoff) dans l'optique de Milan-Sanremo, la première grande classique de la saison. "Cinq des six derniers vainqueurs sont passés par Paris-Nice", a rappelé Christian Prudhomme qui s'est montré évasif sur le nombre de coureurs au départ.
Notre conviction est clairement exprimée: il faut réduire le nombre de coureurs par équipe, pour des raisons de sécurité et aussi pour densifier la course et la rendre plus incertaine. Est-ce que cela sera fait dès maintenant ou pas ? En tout cas, on continuera à se battre en ce sens.