Le pèlerinage Saint-Mayeul et Saint-Odilon à Souvigny a réuni plus de 1500 personnes à l'Abbaye de Souving. Une renaissance à l'initiative du diocèse de Moulins, dans le cadre de l'année de la miséricorde.
Ce sont les deux abbés à l'origine de la création de l'abbaye clunisienne, Saint-Mayeul et Saint-Odilon, qui ont donné leur nom au pèlerinage. Un pèlerinage qui pour sa renaissance, dans le cadre de l'année de la miséricorde, a réuni plus de 1500 personnes.
Parmi elles, 800 pèlerins partis au petit matin de Chemilly, Coulandon ou Saint-Menoux. Trois parcours sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle qui les ont jusqu'à la prieurale de Souvigny.
Cité monastique clunisienne, c’est en 915 que Souvigny a été fondée en 915, grâce à la donation d’Aymar, l’ancêtre de la branche aînée des Bourbon qui y ont leur sépulture et qui fit don à saint Bernon, premier abbé de Cluny, de l’église de Souvigny, consacrée à saint Pierre.
C’est en cette même église prieurale, que reposent les sépultures de saint Mayeul et saint Odilon, grands saints et respectivement quatrième et cinquième abbés de Cluny.
"Les pierres parlent ici, explique Laurent Percerou, Évêque de Moulins. Elles parlent de ces générations de moines qui se sont succédé et de la foi du peuple bourbonnais qui venait ici en pèlerinage depuis l'an mille, auprès des Saints abbés Mayeul et Odilon. Et je crois qu'aujourd'hui, l'église a la nécessité d'être au plus proche des gens et de rejoindre les gens là où ils en sont, à partir de leurs interrogations et de leurs recherches".
Souvigny, « fille aînée de Cluny » est devenue un haut-lieu de pèlerinages au Moyen Âge, en même temps que la capitale spirituelle des Bourbons. Aujourd’hui, elle est aussi une étape majeure de chemin de Saint-Jacques en bourbonnais (GR 300).
Le pèlerinage aura lieu désormais tous les ans, le premier dimanche de mai et la prieurale de Souvigny va devenir Centre culturel Art et Foi.