C'est un peu comme l'oeuf et la poule. On ne sait jamais qui a commencé? Est-ce la gratuité des transports en commun en cette période de pollution qui a engendré la cohue ou la grève qui a provoqué la bousculade. Quoiqu'il en soit, ce mardi 18 mars au matin, il fallait pousser du coude.
Reportage. On a tous cette scène en tête: des Parisiens qui poussent encore et encore pour être sûr d'entrer dans un métro. C'est rarement le cas à Grenoble. A part quand c'est gratuit et en grève! Sur le réseau TAG, 50% des transports roulaient en matinée, selon la direction. Les syndicats sont, eux, moins optimistes, parlant de 30%. En tout cas, les automobilistes qui avaient délaissé leur voiture pour une béa contre la pollution ont dû se mordre les doigts. Rebelotte ce mercredi pour la gratuité, mais pas pour la grève.Reportage Xavier Schmitt et Didier Albrand