Pour empêcher son mari de partir avec sa maîtresse, elle lance une alerte à la bombe à l'aéroport de Genève

C'est un different sentimental qui a motivé une femme à décrocher son téléphone et appeler la douane suisse pour lancer une fausse alerte à la bombe à l'aéroport de Genève, mercredi 27 juillet. Cette alerte avait provoqué des contrôles de sécurité et de nombreuses pertubations.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Cette femme de 41 ans a été condamnée à six mois de prison, dont trois ferme, pour avoir provoqué une fausse alerte à la bombe à l'aéroport de Genève afin d'empêcher la maîtresse de son mari de partir en vacances, a-t-on appris  auprès du parquet d'Annecy.

Cette mère de quatre enfants, résidant à Annecy, a été jugée en comparution immédiate jeudi 28 juillet par le tribunal correctionnel d'Annecy pour une alerte à la bombe provoquée mardi soir.

"Elle voulait empêcher la maîtresse de son mari de partir en vacances",  explique Éric Maillaud, procureur d'Annecy, qui a requis six mois de prison dont deux ferme.

Le magistrat a souligné qu'un "énorme dispositif de sécurité" avait été mis en place après l'alerte à la bombe pour des "coût colossaux": évacuation d'un terminal passé au peigne fin, filtrage de 13.000 passagers, embauche de 20 vigiles supplémentaires, retards d'avions...

Informé par la police de l'aéroport, le ministère public genevois a identifié le numéro d'appel qui a été localisé à Annecy, ville située à moins d'une heure de voiture de Genève de l'autre côté de la frontière.

"Nous avons ici affaire à une femme blessée, mariée depuis 22 ans, qui n'a évoquée une bombe que par agacement", a plaidé son avocate Me Tiphaine Barone, citée dans Le Dauphiné Libéré. L'avocate a assuré que sa cliente, qui a quitté le tribunal libre, regrettait les faits.

L'aéroport de Genève ne s'est pas constitué partie civile à l'audience mais peut toujours engager une procédure distincte au civil.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information