Le DL, le Daubé... chacun a son petit nom pour désigner le "Dauphiné libéré". Le quotidien des Alpes a aujourd'hui 70 ans. L'occasion d'un petit rappel historique autour d'une institution qui emploie aujourd'hui 1.200 salariés dont 260 journalistes.
##fr3r_https_disabled##Les quotidiens régionaux français d'aujourd'hui ont souvent le même parcours, nés de la Seconde guerre mondiale, sur les cendres d'un journal qui s'était compromis avec l'occupant. D'où le mot "libéré" accolé au Dauphiné par sept membres de la Résistance.
Pour gagner ses lecteurs, le journal a su créer des rendez-vous populaires, comme le Critérium du Dauphiné Libéré, lancé dès 1947.
La suite de l'histoire passe par de nombreux rachats de titres dans les années 50-60, par un rapprochement avec "Le Progrès", puis un divorce... Finalement, "Le Dauphiné libéré" est repris en 1983 par Robert Hersant, patron de la Socpresse, qui achètera ensuite "Le Progrès". Après avoir été détenu par Serge Dassault, toujours au sein du groupe Socpresse, "Le Dauphiné" fait partie désormais du groupe "Est Bourgogne Rhône-Alpes" EBRA, anciennement "groupe Est Républicain".