Selon les premiers éléments de l'enquête, le pilote aurait eu un problème technique dès le décollage à son départ d'Avignon, alors même que son appareil, une Alouette III sortait de révision.
Il était 16h30 hier, quand les plongeurs de la gendarmerie d'Aix-les-Bains ont fini par se frayer un passage à travers les débris de l'appareil et la glace gelée de l''étang de Châtonnay où s'est crashée l'Alouette III portée disparue depuis le 1er mars.
Il aura fallu plus de 24 heures de recherches quasi ininterrompues pour retrouver la trace du petit hélicoptère privé parti d'Avignon pour se rendre en Meurthe et Moselle et qui n'est jamais arrivé.C'est finalement un promeneur qui a permis hier d'identifier le lac où l'hélicoptère avait sombré.
Les équipes d'investigation subaquatique ont pu remonter le corps du pilote à la surface et identifier le propriétaire de l'hélicoptère, un retraité de 65 ans, à priori "un pilote expérimenté". Sa dépouille était restée coincée dans l'habitacle, par plus d'un mètre de profondeur.
Deux enquêtes sont en cours. La 1ère, judiciaire,est menée par le parquet de Vienne; l'autre, technique, est menée par le BEA et la brigade de gendarmerie des transports aériens.