Le projet de Center Parcs a été abordé lors de la séance des questions d'actualité au Gouvernement, ce mardi 2 décembre, à l'Assemblée nationale. Jean-Pierre Barbier, député UMP de l'Isère, s'est inquiété de "la contestation illégale et parfois violente" observée sur le site de Roybon.
"Après sept ans de procédures techniques, administratives et juridiques, validées par les services de l'Etat", Jean-Pierre Barbier s'est étonné devant ses pairs, qu'on en arrive là.
Dans son intervention, le député a dénoncé les comportements des Zadistes, "doux diminutif d'anarchistes", selon ses termes, venus de partout en France et "qui tentent par l'intimidation et la violence, d'imposer à toute une région et à ses habitants leur vision de la société de demain". Le député UMP s'est fait porte-parole des habitants "scandalisés par ce spectacle et inquiets pour leur avenir, car ils redoutent que le Gouvernement ne recule, face à cette poignée d'activistes".
Pour le député, "céder, ce serait oublier les habitants de ce territoire pour qui le Center Parcs est un espoir".
En réponse à sa demande de réaffirmation de l'autorité, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a indiqué que "personne ne peut imposer la violence à la République. Le Gouvernement fera appliquer les principes du droit et de l"Etat de droit avec la plus grande netteté".
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