Les 24 heures du Mans, c'est ce week-end, du 16 au 17 juin. C’est la 86e édition. Dans la course, un Auvergnat : Nathanaël Berthon. Le pilote participe pour la cinquième fois à l'épreuve mythique pour le compte d'une écurie américaine.
Cette cinquième participation aux 24 heures du Mans est toujours une aventure. C’est au volant d’une Oréca 07, équipée d’un moteur Gibson, v 8 de 600 chevaux. Nathanaël Berthon, partage le volant avec deux pilotes sud-américains, pour le compte d’une écurie américaine.
« On partage la voiture, on n’est pas tout seul à gagner ou à perdre la course donc ça, c’est quelque chose qui me plaît cet esprit de partage, explique le pilote originaire de Beaumont, dans le Puy-de-Dôme. Et les 24 heures du Mans, c’est, pour moi, la plus belle course du monde, ou en tout cas l’une des plus belles. »
Pendant six heures, ce samedi 16 juin, les trois pilotes vont se relayer. L’objectif : améliorer ses performances en optimisant les réglages, selon la situation.
« Dans l’endurance, il y a beaucoup de choses à faire et finalement le pilotage devient secondaire, continue Nathanaël Berthon. Il devient automatique quelque part. On a beaucoup de liaisons radio avec le stand, avec les ingénieurs. Il y a aussi beaucoup de stratégie à faire dans la voiture. On doit aussi réfléchir à comment on va améliorer la voiture, quels sont les réglages qu’on peut faire avec la voiture, pour que ça aille plus vite et que l’on soit plus performant et endurant. »
Cinquième participation
Nathanaël Berthon est celui qui a le plus d’expérience des 24 heures du Mans, sur les trois pilotes. C’est la 5e fois qu’il participe. « C’est plutôt agréable de bosser avec lui, parce que d’une part, c’est un pilote qui va vite, évoque Stéphane Auclair, conseiller technique Michelin. En plus, il a bon esprit d’analyse qui nous aide bien pour progresser pour peaufiner dans les réglages ».
Une aventure qu’il partage sur les réseaux sociaux depuis un mois. Le pilote y présente ses entraînements avec d’autres champions auvergnats.
« Physiquement, c’est un petit moins difficile que la formule 1, que les types monoplaces qui sont plutôt sprint. C’est un petit peu moins intense, c’est un peu plus facile à piloter. Par contre, c’est plus difficile nerveusement vu que c’est compliqué à piloter. On perd pas mal de poids parce qu’il y a tout ce qui est déshydratation. Il faut bien s’alimenter, il faut avoir un bon sommeil en amont. On s’améliore chaque année, et je pense que je n’ai jamais été aussi près que cette année ».
Le pilote auvergnat participe cette année au championnat du monde WTCR des voitures de tourisme. Une semaine après les 24 heures du Mans, il prendra la direction du Portugal.