Des ados venus de différents coins du monde se sont retrouvés pendant 15 jours à Super-Besse (Puy-de-Dôme) au village "Copain du monde" du Secours populaire. Plus qu'un camp d'ados ou une colonie, ce séjour mêlant jeunes guyanais, malgaches et auvergnats leur permet de se découvrir et de mener des actions de solidarité.
A première vue, cela ressemble à une colonie de vacances traditionnelle. Mais à y regarder de plus près, on s’aperçoit vite que ce village “Copain du monde” organisé par le Secours Populaire à Super-Besse (Puy-de-Dôme) va plus loin.
“C’est un séjour de vacances avec activités “classiques”, du sport, des jeux mais aussi de la réflexion et des actions concrètes de solidarité” décrit Rachel Houé, qui fait partie de l’équipe encadrante.
“Une autre particularité, c’est que ce sont des séjours interculturels. Le Secours Populaire fait venir des jeunes d’autres pays avec des associations partenaires dans le monde. Là, on a des jeunes d’Auvergne, de la Guyane et de Madagascar.”
Tolérance et ouverture
Riccardo, l’un des participants est ravi : "Depuis que je suis arrivé ici, je me suis fait plein de copains. On a fait beaucoup d'activités, on s'est baignés dans le lac et tous les copains sont très cools !"
Les mots d’ordre, ici, sont la tolérance et l’ouverture d’esprit. Alors que les jeunes prennent part à un débat sur la différence, chacun apprend à prendre position, à argumenter, à s'écouter.
Cen programme riche et intense a transformé Shana, qui a fait le voyage depuis la Guyane : "J'ai appris des cultures, des danses, à faire des bracelets ... J'ai appris plein de choses des gens, je me suis fait des amis ! J'ai appris de moi-même aussi !"
Soucieux des autres et de la planète
A la cantine, les jeunes du groupe 12 - 15 ans se mêlent aux plus grands, les 16 - 20 ans. Tous ces ados qui ne se connaissaient pas il y a quinze jours sont devenus un groupe très soudé.
Rachel Houé constate qu’ils partagent des valeurs communes : "Ce sont tous des jeunes qui ont l'envie d'être des citoyens plus soucieux des autres et de leur planète." Un engagement qu'ils ont concretisé pendant leurs deux semaines en Auvergne : grâce à leurs actions pendant le séjour, ils ont récolté des dons qui financeront des écoles à Madagascar.