Mardi 24 avril, la cour d'appel de Riom, dans le Puy-de-Dôme, a rejeté la demande d'annulation de la mise en examen pour homicide involontaire d'Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, la mère du petit Antoine, et de son ex-compagnon Sébastien Ribière. L'enfant avait disparu à Issoire, en 2008.
La décision est prise. Le matin du mardi 24 avril, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Riom, a rejeté la demande d'annulation de la mise en examen d'Alexandrine Brugerolle de Fraissinette et de son ex-compagnon Sébastien Rivière, pour homicide involontaire dans l'affaire de la disparition du petit Antoine à Issoire, en 2008.
L'affaire avait été relancée par le témoignage d'un ancien co-détenu de Sébastien Ribière, alors incarcéré à Avignon. L'homme aurait rapporté des confidences de M. Ribière sur les circonstances de la mort du petit Antoine, qui, selon lui, aurait accidentellement ingéré des produits stupéfiants.
La décision de la cour d'appel de Riom intervient quelques jours après la condamnation de la mère et de son ex-compagnon par la cour d'assises du Var, vendredi 20 avril. La mère du petit Antoine et son ex-compagnon ont été condamnés respectivement à deux ans de prison et 20 ans de réclusion criminelle, dans l'affaire du meurtre de Carine Desiles. Son corps avait été retrouvé dans le 5ème arrondissement de Marseille, en 2012. L'avocat de Sébastien Ribière, Me Jean-François Canis a décidé de faire appel du verdict.