Ils étaient environ 900, jeudi matin, dans les rues de Riom, dans le Puy-de-Dôme, pour s’opposer à la fermeture de la SEITA. Le site de production de cigarettes emploie 239 personnes.
Dans le cortège : producteurs de tabac, buralistes, habitants et bien-sûr salariés. Ils étaient environ 900 ( 750 selon la police et 1.400 selon la CGT) à manifester ce jeudi matin dans les rues de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Tous mobilisés contre la fermeture de l’usine de cigarettes de la SEITA qui emploie 239 personnes. Un grand rassemblement pour s’opposer à la délocalisation d’emplois vers la Pologne et l’Allemagne.
Pour le Comité de soutien aux salariés : « la multinationale qui a racheté la SEITA saisit l’opportunité de la mise en place des paquets neutres pour concentrer, standardiser ses activités en Pologne en emportant les emplois et réimporter ensuite des produits fabriqués à base de plantes asiatiques ou américaines au détriment des agriculteurs de Limagne ».
Les manifestants ont insisté sur les conséquences économiques et sociales de la fermeture du site.
Quelques jours plus tôt, plusieurs politiques de tous bords avaient demandé au Secrétaire d’Etat en charge de l’Industrie de convaincre la maison-mère Imperial Tobacco de revenir sur la fermeture du site auvergnat. Le Ministre avait alors laissé peu d’espoir à cette démarche si ce n’est l’organisation d’une table ronde avec les différents ministres concernés.
A en voir la motivation des manifestants, ce jeudi matin, leur détermination reste intacte.