Il n’y a pas eu de commémoration ce samedi 18 novembre au jardin Lecoq de Clermont-Ferrand, en mémoire de Wissam El-Yamni. Le parc est resté fermé, la préfecture et la municipalité ont préféré ne pas risquer une confrontation entre les proches du jeune homme décédé en 2012 et les policiers. 

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Des grilles fermées avec un simple mot qui laisse la plus part des promeneurs clermontois dans l'interrogation. Le jardin Lecoq, situé à Clermont-Ferrand, est resté fermé ce samedi 18 novembre.

C’est à cet endroit que devait se tenir la cérémonie d’hommage à Wissaml El-Yamni, un jeune homme décédé en 2012, 9 jours après son arrestation par la police lors de la nuit de la St-Sylvestre.

Une commémoration interdite par la Préfecture 



La municipalité de Clermont-Ferrand a pris cette décision suite à un arrêté préfectoral. Le Préfet n'estimant ne pas pourvoir garantir la sécurité publique.

 « Je suis sidéré comme la famille d’ailleurs. Une commémoration symbolique, familiale, intime était prévue. Une contre-manifestation de policiers était annoncée et à partir de ça, le Préfet nous dis : je ne peux pas garantir la sécurité publique. De qui se moque-t-on ? » s’insurge maître Jean-Louis Borie, l’avocat de Mme. El-Yamni.

L'incompréhension des proches de Wissam El-Yamni



L'incompréhension est d'autant plus grande, que les proches de Wissam El-Yamni veulent jouer l'apaisement dans cette affaire.

« C’est inquiétant parce que pourquoi s’indigner de ce type de cérémonie ? Elle ne mettait personne en cause. Certes la famille de Wissam et son épouse que je défends veulent connaître la vérité sur le décès, mais ce n’est pas pour autant que l’on entend jeter l’opprobre sur un corps en entier. Au contraire, la vérité permettrait d’écarter toute responsabilité collective » ajoute maître Borie.

Il n’y a pas de date pour l'instant pour un procès, l'instruction suit son cours. Deux policiers sont toujours placés sous le statut de témoins assistés.
Une nouvelle analyse médico-légale doit être réalisée bientôt pour éclaircir les causes du décès de Wissam El-Yamni.



Le jardin Lecoq est resté fermé ce samedi 18 novembre, c'est là que devait se ternir la commémoration en hommage au jeune homme décédé en 2012 quelques jours après son interpelation par la police. Intervenant : maître Jean-Louis Borie (avocat de Mme El-Yamni).

 

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