Suite à une agression d'agents de contrôle, l'ensemble des chauffeurs de bus et trams clermontois a décidé de ne pas prendre le volant jeudi 26 octobre. Une délégation devait s'entretenir avec le préfet du Puy-de-Dôme, vers 10h30, pour évoquer la sécurité dans les transports en commun.
Le réseau de transports en commun de l'agglomération clermontoise est paralysé toute la journée, jeudi 26 octobre. À leur arrivée au dépôt de Champratel, près du stade Gabriel-Montpied, l'ensemble des 150 chauffeurs de la T2C ont fait savoir qu'ils ne prendrait pas la route de la journée. Seules les lignes de bus 31 à 36 seront opérationnelles.
Le choix de travailler ou non leur avait été laissé par le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), réuni la veille. Le comité avait alors activé son droit d'alerte suite à l'agression violente, le mardi soir, d'agents de contrôle dans un tramway. Un homme muni d'un couteau avait alors menacé de mort les employés avant de s'entailler le ventre et prendre la fuite.
Une délégation d'employés avait rendez-vous à la préfecture du Puy-de-Dôme, vers 10h30, pour évoquer avec les pouvoirs publics les questions de sécurité dans les transports. Les conducteurs souhaitent notamment des rondes plus fréquentes des policiers dans les bus et tramways, ainsi qu'un renforcement de l'équipe de médiateurs, des employés de la T2C présents dans les transports en soirée.
Depuis mai 2017, la T2C a enregistré 90 agressions à l'encontre de ses salariés.