“C’est plus économique et écologique” : machine à laver, ordinateur, vêtements… et si, au lieu de les jeter, vous les répariez ?

Le samedi 19 et le dimanche 20 octobre ont lieu les journées nationales de la réparation. Le but : inciter à remettre en état nos objets du quotidien plutôt que de les remplacer, grâce à des ateliers et des conseils partout en France.

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René est un habitué des achats d’électroménager d’occasion. D’ordinaire, pas de souci, mais cette fois-ci, sa machine à laver achetée reconditionnée ne fonctionne plus correctement. "Elle ne se vidange pas totalement et il y a en plus une fuite", confie-t-il. Pas question de racheter du neuf ; il préfère se tourner vers la réparation. “C’est certainement un joint qui fuit. C’est trois fois rien. Elle est repartie pour un certain nombre d’années. C’est plus économique et écologique”.

"70 % des pannes sont liées à l'utilisation" 

Coorganisées par l’association HOP - Halte à l’obsolescence programmée - et Make.org Foundation, ces journées nationales de la réparation permettent d’insister sur les bons gestes à adopter pour faire durer ses appareils. Florent Auberget, responsable des pièces détachées dans un magasin d’électroménager près de Clermont-Ferrand, indique : "Les gens viennent de plus en plus pour faire des réparations ou acheter de l'occasion, mais il y a des personnes qui ne sont pas assez sensibilisées. On les informe sur l’utilisation. C'est très important, car 70 % des pannes sont liées à l’utilisation ".

Trop peu de réparateurs 

Face à la demande, il n'est pas toujours facile de trouver des pièces détachées, et surtout des réparateurs. À Clermont-Ferrand et dans ses alentours, ils ne sont qu'une dizaine pour les appareils électroniques. Jean-Marc Boudet est l’un d’eux. Il explique : “Les métiers de la réparation ne sont peut-être pas assez valorisés. À Clermont-Ferrand, on n'a pas assez de réparateurs. On est toujours embêté de refuser. Ce n’est pas par plaisir qu’on repousse les délais de réparation”.

Dans ce magasin de tissus à Aubière (Puy-de-Dôme), avec l'instauration du bonus réparation, les demandes de reprise augmentent. Mais Élise Convers, costumière et habilleuse, souligne qu'il faut sensibiliser davantage : “On a tendance à réparer en priorité nos vêtements chers. De plus, certaines personnes se tournent de plus en plus vers les vêtements fabriqués en Chine et moins chers, au détriment de la planète”.

Depuis janvier, de nouveaux appareils, comme les micro-ondes, sont éligibles au bonus réparation. Les journées dédiées, quant à elles, se terminent ce dimanche 20 octobre.

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