Les enfants ont un métabolisme comparable à celui des athlètes de haut niveau, c’est ce qui ressort en substance d’une étude publiée dans la revue « Frontiers in physiology » dont le co-auteur est un chercheur, maître de conférence de l’université Clermont-Auvergne.
Les enfants ont un métabolisme comparable à celui des athlètes de haut niveau, c’est ce qui ressort en substance d’une étude publiée dans la revue « Frontiers in physiology » dont le co-auteur est un chercheur, maître de conférence de l’université Clermont-Auvergne. Sébastien Ratel, travaille sur le sujet avec l’équipe de l’AME2P (Laboratoires des Adaptations Métaboliques à l'Exercice en conditions Physiologiques et Pathologiques) sur la thématique liant le métabolisme et l’activité physique.
Des enfants endurants comme des athlètes
Cette étude, dont Sciences et Avenir se fait l’écho, a été réalisée avec la fédération française d'aviron et des chercheurs de l'université de Joondalup (Australie). Pour réaliser les tests, les chercheurs ont comparé trois groupes : 12 garçons pré-pubères âgés de 8 à 12 ans, 12 adultes non entraînés et 12 sportifs de haut niveau. Il en ressort que les enfants se fatiguaient moins vite que les adultes non entraînés et que les adultes sportifs.
Leur secret ? Pendant l’effort, leur métabolisme utilise davantage l’oxygène présent dans le sang (aérobie) pour produire de l'énergie sans provoquer de fatigue musculaire. Au contraire du métabolisme anaérobie qui produit de l'acide lactique et finit par fatiguer les muscles. Autre enseignement de ces exercices : l’excellente capacité de récupération des enfants. Après l’effort, leur rythme cardiaque revient à la normale deux fois plus vite que celui des adultes. Mais ça, les parents fatigués par leur énergie débordante, devaient s'en douter un peu !