Clermont-Ferrand : à seulement 14 ans, Lucky devient le premier champion de France de break-dance

Plus sur le thème :

Samedi 28 août, Lucky, un jeune danseur de 14 ans qui vit près de Clermont-Ferrand, a remporté le titre de champion de France de break-dance. Membre du collectif Supreme Legacy, il est le premier jeune danseur à être médaillé d’or par la Fédération française de danse et le ministère des Sports.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis le samedi 28 août, Lucky est sur un petit nuage. Au Grand théâtre d’Aix-en-Provence, il a remporté le titre de champion de France de breaking. A seulement 14 ans, le jeune danseur qui vit près de Clermont-Ferrand, n’en revient toujours pas. Lucas Pereira Freitas dit Lucky explique : « J’étais vraiment trop content. J’étais choqué au début. Je ne réalisais pas trop. C’est incroyable ce qu’il m’arrive. Pour ce concours, je me suis bien entraîné. Cela faisait un bon bout de temps que je me préparais pour ces battles ». Il devient ainsi le premier champion de sa discipline lors des premiers championnats de France organisés par le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fédération française de danse.

Des débuts à 6 ans

Le jeune prodige a fait ses premiers pas de danse tout petit : « J’ai commencé la danse à six ans. Je ne connaissais pas du tout. Je me suis inscrit pour voir ce que c’était. Ca m’a plu. Ce que j'apprécie le plus c'edst la technique et la musique ». Son entraîneur a tout de suite décelé le potentiel de Lucky. Mickaël Pecaud, directeur artistique du collectif clermontois Supreme Legacy et chorégraphe, raconte : « Cela fait huit ans que je l’entraîne. Cela fait cinq ans qu’il est directement intégré au groupe. Dès le premier cours, à l’amicale de danse de Gerzat, à l’âge de cinq ans et demi, j’ai senti son potentiel. Au bout d’un an, je lui ai donné des cours. Je l’ai fait monter dans le groupe des danseurs confirmés, malgré son jeune âge. On s’est beaucoup entraînés lors des cours ».

Voici Lucky dans ses oeuvres.
 

Quand on est partis j’étais quasiment sûr que c’est lui qui allait gagner car il était bien préparé

Il poursuit : « Je ne suis pas surpris de le voir décrocher un tel titre car cela fait déjà deux-trois ans qu’il fait partie des tops 3 de son âge. Il a déjà gagné plusieurs titres assez importants. Il a aussi gagné des battles à l’étranger. Lucky est sportif de haut niveau depuis deux ans et fait partie de l’équipe de France. Quand on est partis j’étais quasiment sûr que c’est lui qui allait gagner car il était bien préparé. J’avais confiance en lui ».
 

Un collégien de 3e

Lucky va rentrer dans quelques jours en classe de troisième, au collège Anatole-France de Gerzat. Le jeune danseur souligne : « Je passe beaucoup de temps à m’entraîner : entre deux à trois heures à chaque fois, trois fois par semaine. Je m’entraîne plus que je ne travaille à l’école. Mais je pense aussi au collège. Mes copains m’ont envoyé plein de messages. Ils étaient très contents pour moi ».

Une longue préparation

Avant ce titre, le chemin vers les championnats de France n’a pas été de tout repos. Mickaël Pecaud poursuit : « Il y a eu plusieurs étapes, comme la qualification Auvergne-Rhône-Alpes fin juillet. Cet été, il a participé à de nombreuses compétitions, qui l’ont préparé pour ce championnat. Il a gagné quatre battles durant l’été. On s’est préparés en termes de cardio car on savait que ça allait être dur. Pour les battles de cet été, Lucky participait aux catégories adultes et kids, histoire d’être bien prêt au niveau de l’endurance ».

Objectif JO

Né dans le Bronx dans les années 70, le break-dance intégrera les Jeux Olympiques de Paris 2024. Un objectif que Lucky a bien en tête : « Je pense pas mal aux Jeux Olympiques. J’aimerais bien y participer. Mes rêves seraient d'y être, de faire plein de battles, de faire plein d’autres battles et des spectacles. J’aimerais en faire mon métier, donner des cours, être juré ». Mais avant les JO de Paris en 2024, la route est encore longue. Mickaël Pecaud indique : « Pour l’instant, on ne sait pas très bien comment les qualifications pour les JO vont se passer. On ignore combien de danseurs seront sélectionnés après les championnats de France. C’est encore l’inconnu. C’est vraiment un atout de figurer aux JO, notamment pour faire découvrir cette discipline à ceux qui ne la connaissent pas. Pour Lucas et d’autres jeunes, ils seront mieux encadrés à haut niveau. C’est une super nouvelle pour la visibilité de notre discipline ». Une discipline encore en quête de notoriété. Quant à Lucky, il doit quitter en fin de semaine les Bouches-du-Rhône où il se trouve actuellement pour revenir à Gerzat. Il participe à l’opération « Et toi en 2024 », une opération de promotion du break-dance. Il retrouvera dès le jeudi 2 septembre sa vie de collégien.

Vous pouvez retrouver la finale de Lucky ici.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information