Alors qu’il intervenait sur LCI dimanche 19 janvier, Daniel Cohn-Bendit avait évoqué les faits en ces mots : “Une cinquantaine, une quarantaine de LFI, CGT et la candidate LFI attaquent le siège, cassent les vitres, commencent à cogner ceux qui sont dedans, c’est ça le problème !”. La candidate LFI explique : « Ses propos ont été démentis dans la presse régionale. J’avais demandé un démenti et un droit de réponse. Je ne les ai pas obtenus. Il a fait de graves accusations contre les personnes présentes et contre moi. La procédure va servir à rétablir la vérité ». "Cette plainte pour diffamation publique envers un particulier avec constitution de parties civiles désigne Daniel Cohn Bendit et tous autres", a déclaré à l'AFP Me Jean-Louis Borie, son avocat.Rétablir la vérité
Ce matin, @danycohnbendit sur le plateau de @LCI a encore une fois raconté la même #FakeNews. Il n'y a pas eu de "casse", il n'y a pas eu "d'attaque".
— Marianne Maximi (@MarianneMaximi) January 20, 2020
Je demande un droit de réponse sur votre antenne, et puisqu'il ne dément pas, une procédure en diffamation va être enclenchée. pic.twitter.com/HCrev0eA7w
"Les propos : "La candidate LFI, attaquent le siège, cassent les vitres, commencent à cogner ceux qui sont dedans", sont totalement diffamatoires à l'égard de Madame Marianne Maximi", souligne Me Borie dans cette plainte dont l'AFP a obtenu une copie. Ces faits "constituent le délit de diffamation publique à l'égard d'un particulier", précise-t-il. Ces propos "ne reflètent pas la vérité, il n'y a pas eu de coups, pas de vitres cassées", a indiqué à l'AFP Mme Maximi, assurant ne pas avoir été sur les lieux ce jour-là. "En toute impunité, des éditorialistes sont payés pour dire n'importe quoi sur les chaînes d'info en continu", a déploré la candidate LFI.
Des éditorialistes payés pour dire n'importe quoi