La police recrute pour des missions de terrain. Plus de 700 réservistes en France, sont formés pendant quinze jours, en cette fin juillet. 21 d'entre eux sont dans les locaux de l'école de police de Clermont-Ferrand.

Ils écoutent attentivement les instructions. Autour de la table, ils sont vingt-et-un citoyens en uniforme de policiers.

Pendant quinze jours, du 18 au 31 juillet, ils sont formés à Clermont-Ferrand pour devenir des policiers réservistes. Tous ont été sélectionnés sur dossier, entretien et visite médicale.

Un engagement au service des citoyens

Parmi les nouvelles recrues, Marc, âgé de 28 ans travaille dans les télécommunications. Pour lui, s’engager était une évidence : « Dès que la réserve opérationnelle a été créée dans la police, j’ai sauté le pas. Je considère que l’engagement participe aussi au rapprochement entre la population et la police. C’est un engagement très fort et très réfléchi. Je souhaite mettre mon temps libre, mes vacances et mes week-ends au service de la police nationale. ».

Les réservistes sont formés pour devenir des policiers de terrain. « La réserve opérationnelle a été décidée car il y avait besoin de renforcer les services opérationnels de police, sur des missions dites classiques, en lien avec la population » explique la commissaire Anne-Emmanuelle Pasquier, chef du pôle pédagogie. Puis elle ajoute : « Et en face, il y avait aussi une envie de la population de participer à ces missions sous un statut qui auparavant n’était pas ouvert aux gens extérieurs à la police. On avait uniquement des réservistes retraités, des anciens policiers. Aujourd’hui, à l’image de la gendarmerie nationale dont la réserve est un système qui fonctionne bien, on s’est ouvert à la population. ».

Considérés comme civils, mais souvent agents de sécurité ou anciens militaires, tous auront l’opportunité de consacrer jusqu’à 90 jours par an à cette activité en fonction de leurs disponibilités.

Une formation au tir et aux techniques d’interpellation

Après la théorie, place à la pratique. Ces réservistes en formation découvrent leur future arme de service. « Je ne m’attendais pas à cela le premier jour. L’arme n’est pas chargée, c’est pour la prise en main » précise Clotilde. Comme les autres, elle sera amenée une fois formée à patrouiller et verbaliser, toujours en équipe avec des policiers professionnels.

La commissaire Anne-Emmanuelle Pasquier indique : « Ils interviennent sur les missions de base de police secours : présence sur le terrain, soutien à la population et lien avec les commerçants. Ils sont formés pour être armés comme les policiers qui interviennent sur la voie publique. Ils apprennent l’usage et le maniement de l’arme mais aussi les techniques d’intervention sur la voie publique. Ils pourront agir comme tous les policiers de sécurité publique. ».

Clotilde est déjà pompier volontaire et voulait continuer de s’engager pour aider les gens : « Cela me permet de mettre un premier pas dans la police. Par la suite je souhaite passer le concours de gardien de la paix. La réserve permet de commencer l’engagement et du coup de découvrir sur le terrain le métier de policier. ».

Les futurs membres de la réserve opérationnelle seront évalués tout au long de leur formation avant de rejoindre leurs affectations et d’appréhender au mieux leurs missions.

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