Ce samedi 22 avril, les scientifiques étaient dans les rues dans le monde entier pour défendre les sciences. Une initiative partie des États-Unis où Donald Trump cible particulièrement le secteur de la recherche. En France, une quinzaine de marches ont été organisées dont une à Clermont-Ferrand.
Le nouveau président des États-Unis a provoqué le réveil de la communauté scientifique. Donald Trump est climatosceptique et les chercheurs se rebiffent ce 22 avril, partout dans le monde jusqu'à Clermont-Ferrand.
"Il veut repasser à l'énergie charbon, qui fait de grosses émissions de C0². Il veut supprimer toutes les mesures qui ont été mises en place auparavant justement pour réduire les gaz à effet de serre. C'est cela qui a créé cette indignation auprès des chercheurs. Donc la création de marches en Amérique, mais aussi autour de toute la planète, jusqu'en France", explique Damien Dufour, président du Bureau des Etudiants en Biologie.
La Marche pour les sciences a réuni à Clermont-Ferrand une centaine des chercheurs. Des étudiants, doctorants ou de simples citoyens, soucieux de lutter contre l'obscurantisme. Car les faits scientifiques sont de plus en plus souvent remis en cause, ou contestés sur internet par des lobbyistes.
Car les inquiétudes sont réelles. Sur le site de la Maison Blanche, la page consacrée au réchauffement climatique a déjà disparu. Et la mobilisation a dépassé les frontières des États-Unis. En France, le CNRS ou l'INRA ont réagi pour rappeler que la démarche scientifique n'est pas une croyance.