Lundi 30 décembre, environ 80 personnes étaient présentes place de Jaude à Clermont-Ferrand. Les syndicats opposés à la réforme des retraites restent mobilisés. Malgré une participation en baisse, la détermination est intacte.
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Lundi 30 décembre, environ 80 personnes étaient présentes place de Jaude à Clermont-Ferrand. Au pied de la statue du chef arverne, les syndicats hostiles à la réforme des retraites et des Gilets jaunes sont rassemblés pour se donner des forces. Christian Boucheix, secrétaire général Union locale CGT Clermont-Ferrand, explique : « Une bonne soupe, ça apporte un peu de réconfort, dans une lutte qui est dure. Elle risque d’être encore longue tant que le gouvernement bloquera et campera sur ses positions. Il va falloir prendre des forces pour les jours et les semaines à venir ».
Vingt-six jours de grève
Au 26ème jour de grève et malgré le froid d'hiver, combativité et solidarité sont les maîtres-mots. Roger Bichon, de l’Union locale CGT Cournon, souligne : «
On ne choisit pas quand on fait grève. C’est le gouvernement qui choisit, pas nous. On ne peut pas faire la fête sans ignorer que d’autres sont en train de se battre pour nos propres droits » . Cette grève est désormais plus longue que celle de 1995 et des grévistes déterminés à l'image des enseignants et de la dizaine de Gilets jaunes présents. Jean-Louis Leleu, Gilet jaune de Cournon d’Auvergen, affirme : «
Tout de suite ce sont les revendications des syndicats. On adhère car on les avait mis en avant déjà à l’époque. On est toujours contre la retraite à points ».
Une poursuite de la contestation en janvier
Claude Deletay, secrétaire départemental FSU 63, indique : «
Ce qui nous attend, pour nous enseignants, c’est des baisses de pensions, un âge de départ à la retraite qui va augmenter, tout ce que l’on a toujours dénoncé depuis le début ». L'intersyndicale veut croire à une reprise de la contestation en janvier. La CGT cheminots a d'ores et déjà annoncé la reconduction du mouvement de grève jusqu'à jeudi 2 janvier.