Une première réunion du Grand Débat s’est tenue lundi 21 janvier à la Maison des Sports de Clermont-Ferrand. Un rendez-vous organisé par un jeune citoyen de 26 ans.
Un premier rendez-vous du Grand Débat s’est tenu lundi 21 janvier à 19 heures à la Maison des Sports de Clermont-Ferrand. 130 personnes y ont assisté, de tous âges, de Catégories Socio-Professionnelles différentes et avec parmi elles quelques Gilets Jaunes. Cette initiative a été organisée par Jimmy Ducat, un conseiller financier de 26 ans. Il raconte : « Il faut que les citoyens s’investissent un peu. Dans le Puy-de-Dôme, il n’y avait pas de débat. Je trouve que ce n’est pas normal. J’ai créé ça jeudi. Je ne comptais pas l’organiser aussi rapidement ». Jimmy n’avait pas de salle mais les services de la mairie lui ont finalement trouvé un lieu de ralliement.
2 thèmes plutôt que 4
Initialement, le jeune homme voulait aborder les 4 thèmes prévus par le Grand Débat mais il s’est rendu compte que ce serait trop difficile à faire en seulement 2 heures. Avec des amis, il a aussi eu l’idée de proposer des tables rondes au sein de la soirée afin de faciliter la discussion. Jimmy Ducat explique : « Ce soir on a parlé de la fiscalité et de la réorganisation de l’Etat et de ses services publics. Ce sont les thèmes qui annoncent le plus grand nombre de débats et de crispations. J’aurais bien aimé parler de l’écologie. Je pense qu’il y aura une deuxième réunion ».
Plus de lisibilité en matière fiscale
Lui qui n’appartient pas au mouvement des Gilets Jaunes nourrit de grands espoirs pour ce Grand Débat national : « Je comprends la taxe sur le carburant car la planète est une poubelle. Il y a aussi 40 ans de vie politique désastreuse et il y aujourd’hui une grosse explosion sociale. Là je pense que l’on va se souvenir de 2018. Ca va peut-être aboutir sur de bonnes choses. Le but du Grand Débat est de déboucher sur des choses positives. Il faut que le gouvernement écoute ce que les gens ont à dire. C’est peut-être utopiste ». Parmi les idées fortes émises durant la soirée, les participants ont réclamé plus de lisibilité en matière de fiscalité. Une doléance qui pourrait émerger à nouveau durant un nouveau rendez-vous clermontois du Grand Débat.