Alors que le président de la République a voulu rendre hommage aux soignants ce 14 juillet, plusieurs syndicats appelaient à des actions aujourd'hui. Pour les manifestants, les avancées obtenues lors du Ségur de la santé sont insuffisantes. A Clermont-Ferrand, la CGT a organisé un rassemblement.
 

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Après plus de six semaines de négociations entre les syndicats et le gouvernement dans le cadre du Ségur de la santé, un plan en faveur de l’hôpital, a été signé, lundi 13 juillet, à Matignon. Il avait été promis par Emmanuel Macron au plus fort de la crise du COVID 19.

Un rassemblement place de la victoire

Place de la victoire, à Clermont-Ferrand ce mardi 14 juillet, la CGT a voulu montrer qu'elle était toujours dans le combat et a organisé une manifestation. Pour le syndicat, l'augmentation et les postes octroyés lors du Ségur de la santé ne suffisent pas. D'autres sujets importants ont été oubliés selon la CGT. Bruno Nies, secrétaire général CGT 63 Santé et Action Sociale, affirme : « Ce Ségur, pour nous, est de la fumisterie. Il est très loin de nos revendications. A aucun moment on ne parle de respect des lits, de respect du personnel. Aujourd’hui, c’est simple, il y a une  augmentation qui va être de 180 euros, pas sur 2020 mais sur 2021. Donc déjà c’est faux par rapport aux propos du président qui a dit que ça allait être immédiat. De plus, de l’autre côté c’est 300 euros que l’on demandait. Cela ne correspond même pas à la baisse du pouvoir d’achat qui est de 450 euros parmi ces dernières années. On ne parle pas non plus de la pénibilité dans nos instances, dans nos travaux, rien ». Sur le Ségur, les syndicats n'ont pas tous adopté la même approche. Comme la CGT, Sud a rejeté le texte. A l'inverse, la CFDT, l'UNSA et FO ont signé.

Une mobilisation qui va continuer

Pour Force Ouvrière, il fallait concrétiser la position de force obtenue grâce aux manifestations, notamment celle du 16 juin. Pascale Guyot, représentante FO au CHU de Clermont-Ferrand, souligne : « Par rapport à la revendication initiale, qui était de 300 euros, parce que ça correspondait, en moyenne, à la perte qu’on a eue en 10 ans de gel du point d’indice, ce n’est bien sûr pas suffisant mais à Force Ouvrière on a un slogan qui dit : « On engrange quand on peut ». On retourne au combat dès que possible pour avoir plus ». Le Ségur ne devrait donc pas signer la fin de la mobilisation. Pour les lits, l'attractivité des métiers ou les réouvertures de service, tous les syndicats sont d'accord pour dire qu'il faudra continuer le combat.
 
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